je jongle avec mes visages de clowns tristes

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Humeur trompeuse et vagabonde, tu te joues de moi. Tu me fais croire en ma seule vérité : demain n'existe pas. J'ai chaud, je transpire, je ne désire que tes lèvres et ton regard fasciné.
Quel doux mensonge lorsque je me souviens que je suis moi.
Cet élixir si fourbe, coulant dans mes veines, me désavoue que je suis sortie d'affaires. J'ai peur du temps qui passe, je n'ai plus aucun souhait pour notre futur. Nous allons tous crever, si bien que je jongle avec mes visages de clowns tristes. Il n'y a que toi mon amour, oui désespérément, plus d'avenir sans ta chair imaginaire. Et si je ne savais plus être ?
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