Je ne t'aime plus.

Christophe Hulé

Encore quelques mots qui seront jetés aux oubliettes, ou finiront, ma belle, au pied du donjon par les latrines. Les serments ne valent pas grand-chose, c'est connu, mais la suite est cruelle

Non, je ne t'aime plus.

Pourquoi ? Je ne sais pas, c'est ainsi.

Et le plus ou moins preux de se lancer à corps perdu dans des aventures qui, sauf quelques miraculés, mènent tout droit au trépas.

Autant se jeter du haut des falaises des serments perdus.

D'autres en deviennent plus durs et cruels, malins et perfides, jamais ne deviendront de la chair à canons.

L'amour produit le meilleur et le pire.

Qui donc pourrait me contredire sur ce point ?

Heureux celui ou celle, ou l'inverse, qui peut accepter de maîtriser le feu, pour le bien des enfants peut-être, ou que sais-je encore.

Est-il besoin de détailler la chronologie ?

Que les braves méritent les plus belles, encore un précepte qui n'a pas fait preuve.

Les belles feront bien ce qu'elles voudront, même les néandertaliens, ont dû connaître les mêmes frustrations.

Certaines choses échappent à ce qu'on appelle le sens de l'histoire, que l'on chasse le mammouth, ou que l'on guette le moindre message sur le smartphone dernier cri.

Que l'on se retrouve dans la prairie ou au MacDo.

Cet éternel malentendu a traversé les millénaires, que la période soit glacière ou pas.

On se moque aujourd'hui des revendications féministes.

Et pourtant ...



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