Je note, et me moque

sandrinerebelle

Une terrasse en été , tout ce qui a de plus banale. Des gens, du monde , des touristes  rougis par le soleil, des familles qui dégustent les bonnes glaces vendues à des prix prohibitifs, et toi. Toi que je scrute depuis des minutes, des heures ?Toi qui sourit parce qu'il faut donner la pareille à la fille en face, qui glousse, glousse encore. A force de la voir de dos, j'ai parfois l'impression de lui voir pousser des gros poils noirs de dinde à farcir. Je te vois bien t'énerver, te lever, et faire semblant de lui farcir le cul  des mots insipides sortis de sa bouche ultra glossé, rehaussée par des dents trop blanches , trop parfaites.Et dans mon coin je me moque et je note.Je note tout ce que je voudrais te faire .Je vois bien que tu n'en peux plus, tu tripotes ton verre nerveusement pendant qu'elle se tripote les cheveux. Dans un moment sans qu'elle ne s'y attende je pense que tu vas lui jeter le verre de coca que tu serres dans son visage, peint façon tableau Picosso aux multi couches qui  cachent sa face de pintade mal baisée. Et dans mon coin je me moque et je note.Je note comment je vais te baiser.Tu allumes une cigarette, elle s'étouffe avec son Perrier rondelle . Tu as la désobligeante idée de fumer à côté, crime odieux tu vas la faire jaunir. Je la vois balader sa main de gauche à droite pour éviter les effluves délicieuses de la blonde que tu aspires , coincée entre tes lèvres pulpeuses qui ne demande qu'à s'ouvrir et accueillir le doux fruit de ma passion. Je te vois dans un sursaut de lucidité lui écraser ta clope sur son corps froid et droit, je te vois bien la frapper de tout ton saoule , histoire d'apaiser la colère d'avoir en face de toi tout ce que le monde  fait de pire.Et moi dans mon coin, je me moque, et je note.Je note comment d'un coup de fouet je pourrais te frapper et te faire bander dans la seconde .Tu en as marre, vraiment, je le vois . Mais rien que pour moi,tu continues. Parce que tu sais que cela m'exite au plus haut point, tellement...Que je mouille comme une folle sur la chaise en plastique qui colle sous mes cuisses ouvertes qui t'attendent. Elle parle, et encore, et encore. Je te vois passer tes longs doigts qui vont s'insinuer en moi sur tes sourcils épais.Elle fait des "oh" des " ah" avec sa bouche en cul de poule. Oui, oui ça va tout le monde a bien remarqué que tu avais une bouche à pipe . D'ailleurs lui fourrer serait la meilleure façon de la faire taire. Et elle fait tourner son majeur sur le rebord du verre pensant te donner envie de rester avec elle . Elle passe et repasse sa langue de petite vipère sur ces lèvres brillantes . Je te vois , tu souris, parce que tu sais qu'à cet instant je pense à ta langue douce et chaude qui vont lécher les pointes dures de mes seins qui quémandent.Et moi, sans que personne ne voit, je note, et je frotte du bout de mon stylo ma poitrine que toi seule devine sous ma robe estivale .Et je me moque en caressant mon cahier imaginant que sous elles se trouvent tes fesses musclées que je claque, claque encore et encore. Et je frisonne déjà à la jouissance que tu auras dans mes bras.Et elle touche ton bras, le caresse, le malaxe, te souris , te supplies. Elle ouvre et ferme ces cuisses, serre son entre-jambe. Elle est prête la petite salope, elle te veux, tu le sais, et tu en jubiles.Mais moi, je sais, je sais qu'à cet instant tu n'as que moi dans ton esprit. Je sais que mentalement tu me supplies de te sucer pour te détendre.Tu clignes des yeux, plus qu'à l'accoutumée, tu soupires, tu fermes les yeux. Je vois ton torse se soulever. Ton torse que je vais lécher, mordiller, embrasser jusqu'à ce que ton désir te consume de l'intérieur.Et je note et me moque. Mais je ne souris plus.Je te veux, là maintenant tout de suite . J'ai assez attendu, j'en ai assez vu.Je me vois déjà t'attacher aux barreaux du lit, te bander les yeux, et te mettre nu . Je me vois déjà m'allonger sur toi, caresser mon con humide sur la moindre parcelle de ta peau. Je te sens sous moi, je sens ton sexe se dresser, dur, fier, venir titiller mon clytoris qui pulse et te désire.Et elle que tu regardes droit dans les yeux, qui me sembles si ennuyeux. Mais qu'attends-tu pour la renvoyer dans ces quartiers de petite bourgeoise puante, gluante, dégoulinante. Elle me répugne cette pétasse qui te hume. Elle ne sent que le désir que tu as pour moi, elle n'est rien elle, cette fille que tu vas répudier.Mon désir, ma jouissance, mon plaisir se transforme en une colère féroce. Je sais que tu aimes ça, quand je deviens violente, ignorante des bonnes moeurs, quand l'envie de ton sexe est plus fort que tout. Quand tu devines dans mes yeux que je vais venir te faire subir les pires des supplices. Oh, oui...Je vais te fouetter, t'attacher, parce que tu es à moi, rien qu'à moi.Tu vas souffrir comme je subis maintenant. Et je sais que tu aimes ça...Je vais t'entendre crier, hurler mon prénom...Et elle continue, toujours ignorante...Et elle bouscule son verre de Perrier, des milliers de petites bulles se répandent sur la table, coulent, coulent et viennent s'aplatir sur ton jean .Je la vois se lever, tu l'a suis simplement des yeux, elle s'agenouille. Tu aimes les filles à tes pieds n'est-ce pas... Et moi je bous alors que tu ne me regardes même pas. Je vois juste ton petit sourire narquois.Elle t'essuie, cette petite pute te touche ! Elle frotte tes cuisses en minaudant des "pardon" , "désolée" et je la vois remonter ces mains, et je la vois qui veut toucher ton sexe qui n'appartient qu'à moi.Et je te supplie mentalement de l'arrêter, mais non tu la laisses te caresser. Insoutenable image.Je m'accroche à la table, mes mains se crispent, mes phalanges blanchissent.Mes dents se serrent, je sens monter en moi cette colère ! Tu m'appartiens, tu le sais.Alors je note, et je m'en moque. Je brise notre contrat, je ne peux pas faire ça.Je sors de l'ombre, me dégage de mon observatoire.Enfin tu me vois...Tu sais que je vais me venger...Mais je sais que tu vas adorer.Tu lèves une main vers moi, tu pousses cette greluche. Tu vois, j'ai gagné.Elle ne comprend rien, évidement elle ne sait rien." qui est-elle" demande t'elle." éloigne-toi d'elle" lui murmure t'il." que veut-elle " renchérit-elle." moi ", lui dit-il .Je n'avais pas vraiment l'intention de te faire mal, mais avoue, tu as été trop loin. C'est vrai, tu m'avais interdit de t'approcher à moins de 200 mètres, c'est vrai je n'avais plus le droit de te parler. Et je me suis tue, parce que tu étais quand même à moi.C'est vrai, je te jure, le coup de feu est parti tout seul, mais pourquoi me dire que j'étais folle ? Pourquoi lui raconter ça ? Tu es à moi, rien qu'à moi, et maintenant que tu es là, effondré, ensanglanté dans mes bras tu vas lui dire quoi à cette femme qui hurle " au secours, elle vient te tuer mon mari ".  OH pis, elle va la fermer la pouffiasse ! ! Je t'entends pas me parler...Ah , cette fois le coup je l'ai vraiment tiré, mais comprends moi, tu disais que tu m'aimais, que tu me désirais.Quoi, comment, que dis-tu ? Que je suis folle à lier ? Comme tu as raison, mais uniquement de toi, c'est pour cela que j'ai fais tout ça, mon amour rien qu'à moi .SLMDroits réservés

Une terrasse en été , tout ce qui a de plus banale. Des gens, du monde , des touristes  rougis par le soleil, des familles qui dégustent les bonnes glaces vendues à des prix prohibitifs, et toi. Toi que je scrute depuis des minutes, des heures ?Toi qui sourit parce qu'il faut donner la pareille à la fille en face, qui glousse, glousse encore. A force de la voir de dos, j'ai parfois l'impression de lui voir pousser des gros poils noirs de dinde à farcir. Je te vois bien t'énerver, te lever, et faire semblant de lui farcir le cul  des mots insipides sortis de sa bouche ultra glossé, rehaussée par des dents trop blanches , trop parfaites.
Et dans mon coin je me moque et je note.Je note tout ce que je voudrais te faire .
Je vois bien que tu n'en peux plus, tu tripotes ton verre nerveusement pendant qu'elle se tripote les cheveux. Dans un moment sans qu'elle ne s'y attende je pense que tu vas lui jeter le verre de coca que tu serres dans son visage, peint façon tableau Picosso aux multi couches qui  cachent sa face de pintade mal baisée. 
Et dans mon coin je me moque et je note.Je note comment je vais te baiser.
Tu allumes une cigarette, elle s'étouffe avec son Perrier rondelle . Tu as la désobligeante idée de fumer à côté, crime odieux tu vas la faire jaunir. Je la vois balader sa main de gauche à droite pour éviter les effluves délicieuses de la blonde que tu aspires , coincée entre tes lèvres pulpeuses qui ne demande qu'à s'ouvrir et accueillir le doux fruit de ma passion. Je te vois dans un sursaut de lucidité lui écraser ta clope sur son corps froid et droit, je te vois bien la frapper de tout ton saoule , histoire d'apaiser la colère d'avoir en face de toi tout ce que le monde  fait de pire.
Et moi dans mon coin, je me moque, et je note.Je note comment d'un coup de fouet je pourrais te frapper et te faire bander dans la seconde .
Tu en as marre, vraiment, je le vois . Mais rien que pour moi,tu continues. Parce que tu sais que cela m'exite au plus haut point, tellement...Que je mouille comme une folle sur la chaise en plastique qui colle sous mes cuisses ouvertes qui t'attendent. 
Elle parle, et encore, et encore. Je te vois passer tes longs doigts qui vont s'insinuer en moi sur tes sourcils épais.Elle fait des "oh" des " ah" avec sa bouche en cul de poule. Oui, oui ça va tout le monde a bien remarqué que tu avais une bouche à pipe . D'ailleurs lui fourrer serait la meilleure façon de la faire taire. Et elle fait tourner son majeur sur le rebord du verre pensant te donner envie de rester avec elle . Elle passe et repasse sa langue de petite vipère sur ces lèvres brillantes . Je te vois , tu souris, parce que tu sais qu'à cet instant je pense à ta langue douce et chaude qui vont lécher les pointes dures de mes seins qui quémandent.
Et moi, sans que personne ne voit, je note, et je frotte du bout de mon stylo ma poitrine que toi seule devine sous ma robe estivale .Et je me moque en caressant mon cahier imaginant que sous elles se trouvent tes fesses musclées que je claque, claque encore et encore. Et je frisonne déjà à la jouissance que tu auras dans mes bras.
Et elle touche ton bras, le caresse, le malaxe, te souris , te supplies. Elle ouvre et ferme ces cuisses, serre son entre-jambe. Elle est prête la petite salope, elle te veux, tu le sais, et tu en jubiles.Mais moi, je sais, je sais qu'à cet instant tu n'as que moi dans ton esprit. Je sais que mentalement tu me supplies de te sucer pour te détendre.Tu clignes des yeux, plus qu'à l'accoutumée, tu soupires, tu fermes les yeux. Je vois ton torse se soulever. Ton torse que je vais lécher, mordiller, embrasser jusqu'à ce que ton désir te consume de l'intérieur.
Et je note et me moque. Mais je ne souris plus.Je te veux, là maintenant tout de suite . J'ai assez attendu, j'en ai assez vu.Je me vois déjà t'attacher aux barreaux du lit, te bander les yeux, et te mettre nu . Je me vois déjà m'allonger sur toi, caresser mon con humide sur la moindre parcelle de ta peau. Je te sens sous moi, je sens ton sexe se dresser, dur, fier, venir titiller mon clytoris qui pulse et te désire.
Et elle que tu regardes droit dans les yeux, qui me sembles si ennuyeux. Mais qu'attends-tu pour la renvoyer dans ces quartiers de petite bourgeoise puante, gluante, dégoulinante. Elle me répugne cette pétasse qui te hume. Elle ne sent que le désir que tu as pour moi, elle n'est rien elle, cette fille que tu vas répudier.Mon désir, ma jouissance, mon plaisir se transforme en une colère féroce. Je sais que tu aimes ça, quand je deviens violente, ignorante des bonnes moeurs, quand l'envie de ton sexe est plus fort que tout. Quand tu devines dans mes yeux que je vais venir te faire subir les pires des supplices. Oh, oui...Je vais te fouetter, t'attacher, parce que tu es à moi, rien qu'à moi.Tu vas souffrir comme je subis maintenant. Et je sais que tu aimes ça...Je vais t'entendre crier, hurler mon prénom...
Et elle continue, toujours ignorante...Et elle bouscule son verre de Perrier, des milliers de petites bulles se répandent sur la table, coulent, coulent et viennent s'aplatir sur ton jean .Je la vois se lever, tu l'a suis simplement des yeux, elle s'agenouille. Tu aimes les filles à tes pieds n'est-ce pas... Et moi je bous alors que tu ne me regardes même pas. Je vois juste ton petit sourire narquois.Elle t'essuie, cette petite pute te touche ! Elle frotte tes cuisses en minaudant des "pardon" , "désolée" et je la vois remonter ces mains, et je la vois qui veut toucher ton sexe qui n'appartient qu'à moi.Et je te supplie mentalement de l'arrêter, mais non tu la laisses te caresser. Insoutenable image.
Je m'accroche à la table, mes mains se crispent, mes phalanges blanchissent.Mes dents se serrent, je sens monter en moi cette colère ! Tu m'appartiens, tu le sais.
Alors je note, et je m'en moque. Je brise notre contrat, je ne peux pas faire ça.Je sors de l'ombre, me dégage de mon observatoire.Enfin tu me vois...Tu sais que je vais me venger...Mais je sais que tu vas adorer.
Tu lèves une main vers moi, tu pousses cette greluche. Tu vois, j'ai gagné.Elle ne comprend rien, évidement elle ne sait rien." qui est-elle" demande t'elle." éloigne-toi d'elle" lui murmure t'il." que veut-elle " renchérit-elle." moi ", lui dit-il .Je n'avais pas vraiment l'intention de te faire mal, mais avoue, tu as été trop loin. C'est vrai, tu m'avais interdit de t'approcher à moins de 200 mètres, c'est vrai je n'avais plus le droit de te parler. Et je me suis tue, parce que tu étais quand même à moi.C'est vrai, je te jure, le coup de feu est parti tout seul, mais pourquoi me dire que j'étais folle ? Pourquoi lui raconter ça ? Tu es à moi, rien qu'à moi, et maintenant que tu es là, effondré, ensanglanté dans mes bras tu vas lui dire quoi à cette femme qui hurle " au secours, elle vient te tuer mon mari ".  OH pis, elle va la fermer la pouffiasse ! ! Je t'entends pas me parler...Ah , cette fois le coup je l'ai vraiment tiré, mais comprends moi, tu disais que tu m'aimais, que tu me désirais.Quoi, comment, que dis-tu ? Que je suis folle à lier ? Comme tu as raison, mais uniquement de toi, c'est pour cela que j'ai fais tout ça, mon amour rien qu'à moi .
SLM

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  • Merci beaucoup Wen, je suis enchantée de t'avoir emmené avec moi pour cette petite promenade

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Image

    sandrinerebelle

  • Wouah !
    Ça faisait longtemps que je n'avais pas été surpris ainsi.
    Je me suis laissé faire, je me suis laissé entraîner, je me suis laissé prendre en me demandant où tu m'emmenais.
    Quelle bonne idée j'ai eu.
    Quelle bonne histoire tu as.
    Très bien joué.

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Francois merlin   bob sinclar

    wen

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