Je suis l'excellence, tu es le bouffon.

Anaïs L.

Une source pure des bois bien plus élargis qu’autrefois, suffit à appeler le remède de l’inconscience. Ou plutôt devrais-je dire, le remède de la cécité. Une idée se construit, et l’image d’une personne que l’on se fait laisse place à la colère, à la vengeance. D’une façon loyale, on s’emporte, par ce qu’on nous a dit, ou plutôt, par ce qui nous a éveillé dans ce qui a été dit. On ne souhaite plus rien voir autour, on vise l’idée par le chemin le plus spontané qu’il soit. La spontanéité est un bien grand mot, n’est-ce pas ? Puisque la puissance de derrière, tourne autour  et se noie dans ses mots.  Ce mal-être qui trotte encore et encore, jusqu’à épuisement. Oui, cette puissance, accusée à tort, qui cherche à garder ce qui est pour elle, le sentiment des plus fragile qu’il soit, le sentiment d’une personne.  Elle ne cherche pas à aller plus loin dans cette violence spontanée, non, elle cherche la précision du remède qui sait rendre solide ce qui est fragile. Voici la démonstration la plus éclatante de la sensibilité de l’esprit. Croire ce qui est dit, ou réfléchir avant d’agir. Décevoir une puissance, ou bien essayer de comprendre le pourquoi du comment. Tout ceci n’est que réflexion, une réflexion, qui se prépare elle-même à être blessée. Le sentiment d’un sentiment, qui s’appuie sur une capacité humaine quelconque ne peut voir l’étincellement qui s’y construit, si bien que la spontanéité est forte, extrêmement forte. La fragilité d’un fait qu’on veut garder semble tellement solide pour d’autres qu’on s’en rend parfois malade.  On ne comprend pas pourquoi, un fait si simple puisse se fragiliser. Finalement, il n’y a pas de réelle explication, il suffit juste de percevoir notre sensibilité d’esprit.  Et si la lumière n’éclaire pas l’envergure de l’être humain, alors le mal sait parvenir à ses fins. 

Anaïs L.

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