Je suis mélancolique

Je marche, seul.

Dans une forêt, sombre, bien sûr,

Où même les ômbres ont peur.

Personne ne me suit,

Je suis seul.

Bien seul.

Il n'y a pas un bruit, comme si, j'avais besoin de comprendre.

Le décor, ne change pas,

Les arbres sont noirs, et sont des milliers.

Partout, où je vais, je suis seul.

Je ne ressens rien. Ni douleur,

Ni plaisir.

La sueur, ne coule pas.

Les terreurs sont en moi.

Mon visage fait peur,

Tout est silence, sur mon passage,

Je suis seul.

Roi d'un déclin. Empire

Qui sombre dans un silence.

Insupportable espèce vivante.

 La puanteur, d'une créature que tous, craint.

La lumière, se cache, elle me déteste.

Je ne cherche rien, je suis là

Simplement, seul, rien que moi.

Le temps paraît infini.

Ni jour, ni nuit.

Seul le noir, prédomine.

Je devine, le vide devant,

Mais je fonce dedans.

Loin, sont les sons des pas, et des gens.

Qui voient loin,

Le seul homme,

Marcher dans le noir, le visage d'une tombe.

Lourd, comme du plomb, il n'avance pas.

Il fume, comme un charbon noirci et cramé.

Le sourire en cendres.

Il est tordu, comme un arbre noué.

Sa sève dorée, est son sang.

Tout coule épais, et gluant.

Il est seul,

Combattant, battu,

Le temps lui offrira,

Un destin,

Éternel dans la nuit,

Ou ébloui par le jour.