Je suis né sous le signe du Lion.
Christophe Hulé
Je suis né sous le signe du Lion, un minable qui étale sa pseudo science et dont les rayons traversent à peine la fenêtre de la cuisine.
Je ne vois autour de moi que des gens merveilleux, qui ont le sens du devoir et surtout du sérieux.
Tout me fait marrer, désolé de le dire et c'est sans doute pour ça que je me suis pris tant de baffes, pour dire le moins.
Comme un E.T. loin de sa maison, je dois être né au mauvais endroit.
La plupart des gens que je côtoie me font penser à des croque-morts, j'adopte l'attitude pour m'adapter un peu mais je reconnais que c'est pas facile tous les jours.
La vie est dure pour qui n'aime que jouer et se retient de rire en toute circonstance, surtout les plus tragiques.
Quand on est chez soi, dans cette toile d'araignée, plus ou moins design ou kitch, selon ses goûts, que l'on a tissée patiemment, on ne ressent plus ces contraintes qu'on veut nous imposer pour être docile.
C'est encore plus facile quand on est seul et qu'on ne reçoit jamais personne, je l'ai dit ailleurs, pas besoin de faire le ménage !
J'ai lu des tonnes de bouquins dont j'ai oublié et le titre et l'auteur, et alors, « j'ai fait ce que j'ai voulu » (Serge Lama).
Le syndrome de Bouvard et Pécuchet, vouloir tout savoir et ne retenir rien, c'est toujours mieux que le loto ou les mots croisés.
D'ailleurs je ne crois pas du tout que cette persévérance soit vaine, quelque soit le domaine, j'ai expérimenté le piano jazz pendant des décennies en créant des impros que je devais redéchiffrer.
Mais au moins j'ai occupé mon temps avec passion, comme la peinture, l'écriture, le sport, quand j'en faisais encore, le théâtre, etc.
Eh non, je ne suis pas un frimeur, ceux qui pensent ça n'ont pas vraiment compris où je voulais en venir.
Chacun peut développer ses dons pour se sentir un peu « important ».
Car chacun d'entre nous l'est, il n'y a ni grands ni petits, qu'on se le dise.
On pourrait penser que certains privilégiés ont tout, mais sans passion aucune ils ne valent rien.
Ceux-là peuvent bien mépriser ceux qu'ils pensent être petits, se dire qu'ils aimeraient bien, de temps en temps, vivre de petits bonheurs authentiques.
Oui je sais, vous allez me dire que l'idée de « riches malheureux » permet de rassurer les masses laborieuses.
Mais certains clichés, un peu comme les légendes, prospèrent en cela que tout n'est pas faux.
Dans les films de Woody Allen on picole pas mal quand même.
Les nantis ne sont-ils pas les premiers à sniffer la ligne en s'aidant de leur Master Card Premium ?
Autrefois les nobles allaient s'encanailler dans les bas fonds à peu de frais, et ne parlons pas de nos militaires dans ces pays qui, hélas, seront toujours « en voie de développement ».
« Dites-moi d'où vient le vent ? » pour citer Lenormand, sur lequel l'ignoble Gainsbourg a craché.
Oui, j'ai mes opinions sur ce point, le mépris n'a sa place nulle part, le mépris engendre toutes les dictatures, il faudrait relire Voltaire aujourd'hui.
Le mépris ne vaut que si c'est un film ! Hein, tu l'aimes mon commentaire ?
· Il y a plus d'un an ·yl5
Euh pas compris la blague, si blague il y a
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
Lenormand, le gentil neuneu et Gainsbourg, le timide provoc. :o))
· Il y a plus d'un an ·Hervé Lénervé
Manque Chantal Goya pour compléter le casting.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
Merci pour ce grand texte (différent de long), Christophe! Me marrer, c'est un truc que j'aimerais faire plus souvent. Je ne savais pas pour Lenormand, décidément Gainsbourg est peu respectueux (même si y a des chansons de lui que j'aime bien). Merci pour ta culture et toutes les activités que tu as faites, c'est chouette.
· Il y a plus d'un an ·aile68
Oh la, de culture je n'ai pas, je ne suis qu'un saltimbanque qui n'aime pas les saltimbanques, c'est vrai que j'ai détesté Gainsbourg, qui se prenait pour ce q'il n'était pas, mais j'ai adoré écouter ses muses qu'il ne méritait pas.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé