Je t'aimais

petit-scarabee

J'avais peur de m'égarer encore plus dans le noir abysse que l'on m'avait créé 

Seulement, toi, tu m'as pris la main et tu m'as entrainée plus loin que quiconque pouvait 

J'ai découvert un abris, un eldorado, où je pouvais me poser, où je pouvais t'aimer 

Mais comme chaque chimère aussi belle soit-elle doit prendre une fin, mais comme chaque aurore réveillait en moi cette faim

Insatiable de partir toujours, de partir encore plus loin 
Au cours du chemin, j'ai dû lâcher ta main 

De peur qu'en restant cet acide destructeur 
te mange à ton tour et dévore ce cœur qui serait mien toujours, 

J'ai dû lâcher ta main de peur d'aller si haut
qu'au moment du déclin la chute nous soit fatale 

Alors, je t'ai lâché pour encore mieux t'aimer 
et sentir chaque seconde cette douleur qui me rappelle 

Que je n'ai pas rêvé, que ce songe fut vrai, 
j'ai sombré sûrement mais j'ai dû t'aimer sûrement

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