J’ECRIS TÔT

René Kalfon

« Moi, j'écris tôt » affiche l'enfant précoce de la littérature. Et il ajoute : « Longtemps je me suis levé de bonne heure pour coucher quelques mots sur une feuille, comme on couche des enfants qu'on chérit, à la recherche d'un bonheur précis : le bonheur d'écriture ». Et il ajoute encore : « Le monde certainement pas, mais quelque chose du monde- appartient aux louveteaux qui se lèvent tôt. »

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