J'emmerde les philistins du site

peterpanpan

Quel est cet ami que j'ai aimé, qui maintenant se promène, hypogastre mou, plus dégoûtant qu'une limace lorsqu'au milieu de sa boue il laisse vriller ses ailes de rires édentés comme de vieux couteaux cruels ?

Il y a des monstres qui m'inspirent moins de haine, car son âme est comme un râle voilé qui n'entend qu'un vague stress de désirs de ses échos puants sourdis d'une fange de porc.

Comme il m'inspire de dégoût ! Cet animal aimant le mal avec un bien-être épileptique, frénésie de ses couteaux qui le détendent comme une chair coupée aux tendons ! Je le vois aussi vide qu'un corps exposé à l'air, exhibant ses couleurs secrètes. J'ai pour lui la fureur qui prend le pied lorsqu'on découvre un rat sur son pallier, vermine, que je jetterais par dessus l'épaule après l'avoir écrasé !

Moi je suis ce cou crachant un ennui impossible à détendre Cette langue tordue dans le for de son âme faible

Faisant de la douleur la plus pure des grâces

pour éloigner la peur de la peur

Je suis ces yeux qui cachent tout ce que j'ai pu voir en moi

Une âme animée par le vide,

parcourue d'une lumière qui ne se réfléchit qu'aux bords

Et ma jeunesse nimbée dans des limbes d'Avril

précoce d'angoisses,

viraille tantôt au présent,

tantôt vers on ne sait quel faux-but spectaculaire et comique.

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