J'encule

J'encule le capitalisme

Je gobe, et j'écrase dans ma bouche 

Les ovaires testostéronés

Des présidents à l'arrêt  public

Je chie sur les cons patriotes

Qui baisent, sans usure ni pitié

La verrue sirupeuse des menteurs

Des tricheurs, des m'as-tu-vu

Des petits voleurs à la sauvette

Sans gouaille autre que leurs fuites

Sans répartie autre que le dégueulis puant

De leurs goîtres gluants qui verdoient

Sous la lumière, évidente et mordorée

Comme un éclat premier de pourriture

De ce gros fruit juteusement exhibé

Comme une vieille paire de couilles maudite

Que j'arrache à tous ces Hommes fatuits, veuls

Et vaniteusement sûrs d'être toujours satisfaits