JESSIE . Chapitre 30

Jp Scriblerus

Résumé des chapitres précédents : Arlette Villepou mère de Sébastien Villepouqui a rompu avec Jessie Cassegrain a pris l'initiative de joindre la mère de Jessie pour essayer une réconciliation

Chapitre 30

Quand Arlette saisit Charles au col.

  Effarée à la fois par le comportement de la mère de Jessie et les grossièretés auxquelles elle, Arlette s'était laissée aller, Arlette Villepou s'obstina à téléphoner à son mari, au bureau.

   -  Charles ?

   -  Non c'est sa soeur !

  - Ah Charles pas de ça s'il te plaît, pas toi ! écoute-moi Charles...

  -  Je suis en réunion madame...

  - T'avais qu'a pas laisser ton portable branché, et d'ailleurs c'est pas vrai, tu en reviens...

  -  Je suis avec ma secrétaire.

  -  C'est pratique une secrétaire.

 -  Exact, c'est fait pour être pratique une secrétaire !

   ... et Charles Villepou raccrocha. Arlette Villepou rappela. Il finit par décrocher.

 -  Fais attention Charles, j'aime pas du tout...

   Charles regarda Chrystelle Malenlevé qui avait les yeux crispés sur son bloc le crayon prêt à noter. Il détestait que sa femme l'appelât au bureau. Au travail, arguait-il je suis appliqué, souvent en réunion, ayant à réfléchir, à rédiger, à relire...

   Arlette le savait qui pourtant poursuivait rageuse...

 - C'est vrai qu'avec ta secrétaire ce n'est pas pareil elle ne t'empêche pas de réfléchir elle ! D'ailleurs qui est cette fille que j'ai eue l'autre jour au téléphone, ce n'était pas la voix habituelle, c'est une nouvelle ?

    Est-ce que c'est la petite blonde que j'ai vue un jour lorsque je suis venue te prendre au bureau.

    Elle raccrocha, c'était le jour, il y a des jours comme ça où l'on raccroche à tout-bout-de champ. … Puisque tout était brisé, que tout allait à veau-l'eau que tout partait en quenouille, que tout le monde se foutait de tout, que tout le monde la remballait, l'insultait, s'en tapait complètement alors Arlette Villepou décida de prendre ses cliques et ses claques et partit faire un tour en ville puis elle se rendrait à son travail puisqu'elle ne travaillait donc pas le mercredi matin et n'embauchait qu'à quatorze heures. Au moins elle respirerait un grand coup.

     Pour une fois, un fait exprès et c'est toujours comme ça,  où Charles rentrait déjeuner il trouva la maison vide, aucun mot et en fut quitte pour retourner au bureau, puni, sans manger ou presque. Il prît juste un yaourt, un café, et s'en retourna par la rue principale du centre-bourg pour y tomber nez à nez avec Arlette qui musait, comme le monde est petit. Nez à nez.

     Ah c'est toi, ça alors fit Charles amusé. Arlette eut un choc, se remit, Charles au coin de la rue ! alors elle l'agrippa au revers de sa veste et lui dit : " T'es vraiment un sale con ! remarque tu fais la paire avec ton fils parce que ton fils est un beau salaud."

   -   Mais qu'est-ce que tu es en train de me faire en pleine à rue, tu es folle !

   -   Eh bien tu demanderas à Gisèle Cassegrain, elle a l'air d'en savoir des choses … salut, vieux ! vieux con ".

  -    Arlette !

   Mais Arlette avait fait demi-tour, il ne chercha pas à lui courir après, cette séquence de rue lui suffisait, stop coupez !

      Villepou leva la tête il observa que sous un balcon une caméra de surveillance se mouvait subrepticement. Il se dit que dans leur salle opérationnelle les vigiles avaient dû bien se marrer.

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03052013 .

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      Drôles de jeux

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