Jeux de lumière

Un matin, nous nous réveillions quasiment simultanément. Après une courte étreinte, et un baiser, on flânait tranquillement sous la couette, cette journée là étant sans projets, nous projetions de nous reposer. Après quelques minutes, ou peut-être une heure, elle se leva pour prendre une douche, le drap fin glissa sur ses merveilleuses courbes que je dévorais du regard avec envie. Elle ne s'habilla pas et tourna légèrement la tête vers moi en souriant. Filant vers l'armoire à vêtements, elle prit le temps de choisir sa tenue. Quant à moi, je la dévorais amoureusement du regard. Les volets laissaient légèrement filer la lumière, à telle point que sa peau était habillée de rayures, chaque mouvement les faisant danser le long de ses courbes délicieuses.
Elle se leva et se baissa plusieurs fois, j'admirais ces traits aller et venir, se former, se déformer, caresser ces courbes que j'avais déjà embrassées, les sublimant délicieusement de leurs teintes noire et blanche, après avoir choisi ses habits, elle se tourna pour poser le tout sur le lit, et elle vint m'embrasser. Elle était si belle, ses cheveux ondulés flottant sur ses épaules, sa jolie poitrine parfaitement vêtue de lumière et d'ombre, tout somme ses hanches, ses cuisses, ses genoux et ses mollets. Chacun de ses pas fut un délice pour mes yeux, je m'émerveillais de la voir revêtir la plus douce des lumières, coquine à souhait, une lumière me donnant des envies bien moins pures que la beauté de ce que j'avais sous les yeux.
Son baiser fut doux et chaud, alors que la lumière s'installait sur son visage, un rayon sur ses yeux bruns dans lesquels j'aime tant plonger, un sur sa bouche, souriante et appétissante. Je l'embrassai de nouveau, avant qu'elle ne se lève une nouvelle fois et file vers la douche. J'avais tant envie qu'elle reste là, nue, la dévorer des yeux, simplement vêtue de la délicatesse du matin...
Finalement, je lui dis, brisant le silence:
"Les rayons du soleil t'habillent merveilleusement bien, tu es magnifique."
Elle me sourit, le plus doux des remerciements, filant doucement vers la salle d'eau, la lumière continuant à danser sur ses hanches et ses fesses qui se mouvaient, faisant monter ma fièvre...
Vous n'imaginez pas combien j'aime cette femme...