Juste un cœur qui bât

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris bien avant l’ombre et la lumière

A gueuler comme ça sa rage et sa  colère

A puiser l’art dans l’enfance et  la douleur

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris entre  l’ombre et la lumière

Suspendue aux mots de la Noirceur

De l'irrévérence du déni de soi

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris bien avant l’ombre et la lumière

A l’Impertinence des maux crachés

Au délire anarchiste et à la fantaisie

Léo double face entre le pourpre et le noir

Celui qui  nous ouvre le rire convivial le soir

Salutaire

Oui !

Le rire qui afflue aux bords du vide

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris bien avant l’ombre et la lumière

Quand l'âme se délie

Elle nous donne la Beauté

Cette peur du sensible 

Celle qui façonne  et permet le don

Oui !

Des joies !

Des joies !

Mais c’est ça bon sang qui donne ces êtres là !

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris bien avant l’ombre et la lumière

Le doute qui martèle et ne demande qu’une écoute

Mélancolie Drama et pathos coûte que coûte

Et puis des mots crachés sans pudeur

En plongée dans les ténèbres

 Les abîmes!

Les mots superbement terrassés par leur poids dramatique !

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris bien avant l’ombre et la lumière

A panser ses ecchymoses  et donner du beau en surdose

Les sens rougeoient à  vif et les nerfs s’emballent

A réveiller l'autre soi même

 Ce double

 Cette dualité qui tantôt sombre et tantôt se relève

L’écriture se met à  hurler

Mais sans les loups !

Oui !

Sans les loups !

Je savais bien qu’il y avait là une belle âme

J’avais compris bien avant l’ombre et la lumière

A pincer les cordes sensibles

Il nous joue  la musique du cœur

Ah ! Monsieur Léo !

Oui

Vous !

Je suis admirative

De vous !

Oui

Vous

Monsieur Léo !

Sans équivoque !!