Juste un rêve

marine-d

Mon cœur bat plus fort
Tandis que sur mon corps
Tes caresses glissent,
Promesses de mille délices.

Jamais je ne me lasserai
De nos baisers enfiévrés,
De l'odeur de ta peau,
De nos nuits sans repos.

Ma main connaît si bien le chemin
Qui commence au sommet de ton sein
Et se termine au creux de tes reins,
Oui, il le connaît si bien...

Les yeux fermés je savoure
Les doux frissons qui me parcourent
Puis lentement je les rouvre,
M'empare de tes lèvres, les redécouvre.

Alors je me perds dans l'océan
De ta chevelure au parfum si envoûtant,
De ta chevelure flamboyant
Dans le soleil couchant.

Nos corps s'enlacent,
Nos doigts s'entrelacent.
Enfin nos chairs en perdition
Jouissent à l'unisson.

Mais le feu soudain devient glace,
De toi, plus aucune trace.
Je regarde autour de moi,
Et ne sens que des draps froids.

Je veux me rendormir
Pour pouvoir te revenir.
Mais comme toujours le réveil est fatal,
Je serre les poings si fort que j'ai mal.

Je maudis ce doux rêve
Qui me tourmente sans trêve,
Cet irrésistible mirage...
Qui ne sera jamais qu'un mirage.

Je voudrais ne plus être moi,
Pour ne plus rêver de toi,
Être une autre qui ne te connaît pas,
Une autre qui ne t'aime pas.

Soudain le battement de la pluie,
Tel un fracas de larmes infinies,
Rompt le silence de la nuit,
Et donne une voix à ma mélancolie.


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