L' ego c'est con.

Christophe Hulé

La taille de l'ego est inversement proportionnel au bienfait qu'il prodigue.

Je ne parle pas de sexe, n'y voyez aucune allusion salace.

Quoique sur ce point, je parie que beaucoup de femmes n'en pensent pas moins.

Je ne prétends point ici pénétrer les voies de la gente féminine, et j'ai du mal à penser qu'un homme, équipé ou non, soit en mesure de le faire.

Équipé intellectuellement ou disons par le cœur, qu'il n'y ait aucun malentendu.

J'ai conscience de m'enfoncer dans ce début laborieux.


Mon propos Mesdames, que j'aimerais tant connaître, je parle de vous toutes évidemment, pas de mon propos qui n'a ni queue ni tête, enfin mon propos est que l'égo sied au masculin.

Peut-être me rejoindrez-vous sur ce point.

Pour qui conjugue beauté et charme, à quoi donc peur bien servir un égo surdimensionné, enfin selon les dires du spécimen susdit.

L'égo ne peut être que masculin, on peut bien parader lourdement ou en finesse, parfois même se battre en duel, de nos jours métaphoriquement, car on se tue pour d'autres raisons aujourd'hui, un regard, un mot mal interprété, en tout cas on tue pour de vrai.

La faute, entre autres, je dois bien être honnête, à Z, qui ne veut pas dire Zorro, adulé par tous ces mômes fragiles qui a ouvert la brèche, s'il était besoin de l'ouvrir, sur un simple coup de tête.


Bref, l'égo c'est con.


Mais ça fait recette apparemment.

Si ce qu'on appelle les autorités débloquaient quelques millions (on est plus à ça près me direz-vous, à quelques centaines de milliards par an, et faut voir les supplices des ménages à découvert, à quelques centaines d'euros), si donc, enfin si vous me suivez encore, si quoi au fait ?


Ah oui, après une petite pause de cinq minutes ça m'est revenu, si le gouvernement, avec toutes ses commissions parlementaires, ces navettes entre la buvette, les repas de grands Chefs étoilés et le fauteuil inconfortable où chacun s'occupe comme il peut avec son portable, à l'époque Préhistorique, c'était Libé, Le figaro ou le Monde …


Merde, c'était quoi le sujet du début, permettez que je me relise.


Ça y est je me suis relu, même si j'ai pas tout compris.

Enfin Mesdames tous ces égos sur le marché spéculatif valent autant que les merdes qu'on nous sommes d'appeler œuvres d'art. Et de s'incliner, mieux vaut être « tendance », « branché » ou autres conneries qu'être « has been » ou, disons-le « ploucs ».


Enfin Mesdames, je ne sais pas si le message est passé.

Ne faisant pas partie de la Jet Set, mais de la masse laborieuse (au propre et au figuré), des anti Brad Pitt et consorts, de tout ce qu'on ne voit pas dans les pubs de merde, …


- Bon t'en dis quoi de ma vidéo ?

- Euh, tu veux vraiment que je te réponde franchement là ?

- OK, on s'fait une pizza.

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