La belle en Bentley.

La belle en Bentley. 

Genre musical : MC Solaar 

L’amour arrive le jour ou l’on ne s’y attend pas

Et moi qui attendait l’amour, ce jour, je n’ose pas.

Je n’ose pas faire le premier pas .

Et pourtant elle était là, ça c’est passé comme ça.

En balade aux Batignolles, j’emboutie sa Bentley

Bien embêté et hébété  elle me regarde éberluée.

Elle sans chauffeur, à ma hauteur, j’ai manqué le stop mais quelle stupeur !

Elle était belle, elle était celle

Qui passé présent future conjugue les battements de mon cœur.

Elle était belle, elle était celle,

Celle que j’aurai fabriqué si j’avais le logiciel.

Sautant comme un cabri sous les olé des passants,

Je sors de mon cabriolet  les dépassants

Et je me porte... à son secours, et je me noies... à son sourire.

C’est surprenant mais lentement, elle baisse sa vitre me regardant.

Je me porte à son discoure et me voilà prés à partir

Pour un voyage de noce ? ce serai avec plaisir !

Que m’a t’elle dit ? que lui ai je dis ?

A mon avis  il y avait trop de bruit.

Libérant son siège en cuire elle s’extrait

Devenant son majordome je tiens la porte elle apparaît.

Femme sublime, femme divine

Sublimement divine en moi elle devine,

L’émoi de mes sens, je la regarde avec insistance

Elle avait à peine trente ans et des cheveux si dense

Brune aux yeux bleus maquillé avec déléctance.

Brune aux yeux bleus... m’a cueilli avec élégance.

D’elle à moi, il n’y avait qu’un pas à franchir, mais franchement !

Pour moi je n’avais pas le courage d’agir, et finalement !

Faisant le tour de sa voiture, en hauts talons quelle stature !

Dans un tailleur blanc, de Balanciaga, son corps balance c’est comme çà !

Quel envoûtement c’est déroutant, je vous l’avoue, balbutiement.

Passant la main sur la carrosserie, je passe mon tour car moi aussi

J’aurai voulu faire de même, j’aurai voulu faire de même….

Echange de sourire, je suis embêté, échange de sourire elle ne paraît pas alarmé

Et me dit d’un ton nature ‘ne dit on pas que par nature femmes au volant égale accidents’

Puis me rajoute détachée ‘c’est ce que je dirai à mon père puisqu’il me l’a prêté’.

L’issue arrivait à son terme comme une fin, une fausse happy end.

Yeux dans les yeux j’étais en nage et de stature statique, elle le naja et sa nature hypnotique.

Je constate qu’il n’y aurait pas de constat, j’avais froissé son aile, et elle… bouleversé mon

Cœur

    Je ne lui est pas demandé qui était t’elle, il y avait sur ce boulevard comme un parfum d’erreur.

Comme un parfum d'erreur

Comme un parfun d'erreur...

Olivier Legendre Dépot SACD 2007

 Interprétation du texte sur ce lien : 

Je ne suis pas fan mais cela donne une vision de ce que je voyais, le texte à été modifié ce qui freine souvent l'auteur dans son jugement. Ce n'est plus dit à la MC Solaar quoi... mais lui on ne l'invente pas !

http://www.youtube.com/watch?v=Oqj2TN522dM