La colombe de la paix

aile68

Repeindre le soleil en un vert amande si tendre qu'il ressemble à du nougat à la pistache, pour peu qu'on y  goûte notre palais fond de bonheur, que le printemps est amène quand il nous offre sa douceur, on dirait que rien ne le délogera des arbres en fleurs et des bancs recouverts de toiles légères. Ouvrir les parasols sur les terrasses et les balcons, ça ressemble à l'été, lunettes sur le nez et les jets des fontaines qui jaillissent tout pimpants et cristallins. On compte les grains de beauté sur la peau blanche ou dorée, on passe sur les coups de soleil des crèmes qui font du bien.

Repeindre la mer en un jaune acidulé bordé d'un vert prairie, sur le sable faire des petites cases, des petites huttes bleues lumière, accueillir sur ses lèvres le premier baiser, la première goutte de rosée. Oser espérer se promener dans un tel paysage, ici et là, avec pour compagne la colombe de la paix .

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