La course au mouton pas sauvage.

nikki

Comme une envie de balancer des mots sans y penser, les aider à traverser ma pensée, s'arrêter pour mieux les ramasser, les assembler. Sans réfléchir, juste agir, sans fuir, juste courir. Après eux, moi, toi et nous. Après vous s'il vous plaît, je vous en prie, mais si, mais si.

Allez vas-y te fais pas prier, sinon il va falloir te plier, et pas sûre que tu ai envie de t'abandonner, te lâcher, prise, y mettre les doigts, les y enfoncer, certains jours pas le choix. C'est comme ça, pas par là, si c'est bien, non comme ça, mais putain t'es conne ou tu comprends pas.

Merde alors, encore un, un cador, un vaurien. Un de ceux du matin, ou du soir, plutôt noir, pas arabe, ça fait tâche, on s'arrache.

A la vie, à la mort. Tous les torts, les désordres, les contre ordres, les matador et les hordes de japonais qui nous envhaissent, ils m'hérissent. Marche plus vite ou moins lentement, décide toi, change de trottoir et laisse moi. Passer, par là, ou par ici, c'est pas toi qui décide, c'est ma route elle va où je veux qu'elle m'emmène. Elle m'y traîne, plus de chaînes. Relachée, détachée, cravachée. Accélère, ralentis, dis le fort, mais tais toi, encore là, pas comme ça, ici bas.

J'en veux plus, et puis moins, d'arrêts de bus au matin. Change de rythme, crie plus fort, encore et encore. Mange moi, et rapetisse, bois là dedans, tu iras plus vite, mais moins loin. Regarde ça comme c'est beau, déjà flétri, plus très haut, ou trop bas, trop comme ça, trop comme moi, pas assez.

Je sais plus, je voulais en venir où. C'est parti, je les suis, ils me guident, je fais un détour, change de contour, remet la couleur, monte le son, ne pleure plus. Elles sont belles tes oreilles, ses oreilles, regarde les et oublie moi. Le temps d'une danse, entre deux plumes, le temps avance et nous déplume. Allez viens on y va, on va être en retard là.

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