La Déesse Agrippine et le Dieu Manichée.

suzan-comfort

La Déesse Agrippine et le Dieu Manichée.

Telle l’ondine candide, pour finir mature, lutte,

En aura tout autour mais sans l’habit occulte,

Une déesse de Gaule, novice mais sympatoche,

Apprenait son métier des Zésies au bas-Loches.

Pour la divinité rien n’était trop innée.

Car cette esthète de nœud n’avait jamais su « C »* !?

Et le Dieu Manichée, comme elle disait sans cesse,

Sait qu’il faut des idées pour être une déesse.

Œcuménique à fond, son pédagogue Michel,

P’tit sobriquet à gaz d’un fondu des carmels,

A deux doigts, pour son bien, de la livrer au mal,

Après l’oral bonbon, l’inscrit au bacchanale.

Le maître sermonneux éduquait l’Agrippine ;

La nymphe adhérait comme une vierge opine.

Et finalement experte, bien plus pointue qu’un saint,

Mieux que la louve de Rome, la Gaule, elle soutint !

Moralité : là où trois Saints firent la botte,

Un seul Dieu put de la Gaule, mais jamais des calottes !

Et du fondement en sauts d’hommes, notre déesse,

Si elle n’existât point, peut-être, ceinture Lutèce* ?

Qui sait ?

… * Et même si, pour les impies, le Saint Turlutte, c’est du pipeau !

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