La dernière aube

eilinel

Imagine-toi assis sur ce trône gigantesque. Des milliers d'âmes vagabondes se prosternant à tes pieds. Leurs cris perçant tes oreilles te procurent tellement de bien. Tu te noies dans leurs chagrins, savourant leurs plaies profondes. Une marre de sang entoure ton royaume, quel attrayant chemin. Prend ton épouse par la main et vas t'en construire ce nouveau monde. Dehors, le jour est mort. La nuit n'a plus qu'à faire sa belle ronde. Le ciel que tu as changé est miné de créatures atrocement criardes. Plus un temps ne s'écoule sans que leurs yeux ravageurs ne défonce les êtres faible. Les étoiles ne cessent de pleurer le silence. Le soleil s'en ai allé sécher les mers. Ton sourire comble le cœur de ta reine. Désormais tu règne en maître sur le monde.

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