La dernière marche

Véronique Pollet

Le train pour une fois était à l'heure, il ne l'avait pas entendu arriver. Au sommet de cette tour vertigineuse, un simple palier. Deux portes identiques et une chaise. A gauche, yeux verts et tailleur strict, une rousse épanouie. A droite, yeux bleus et robe fleurie, une blonde souriante. Au mur: Déshabille toi, plie soigneusement tes vêtements. Intimidé, mains sur son sexe, il attendait. De sa voix rauque, la rousse l'appella par son prénom. Sans un mot, le regard plongé dans son âme, la blonde lui tendit simplement la main. La porte se referma sur le sourire carnassier du diable. 

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