La femme qui souffrait
nestorphee
Finalement ce que tu as fait, tu le regrettes, y'a pas à nier.
Tu m'as écoutée, des jours et des nuits pleurer.
Tu m'as répondu sans jamais rien cacher.
Chaque détail je l'ai appris de l'homme que j'aimais,
Comment tu l'avais touchée,
Comment elle t'avait ...
Tu savais pas quoi faire pour me consoler.
A chaque découverte, j'étais horrifiée.
Tes amis, tu voulais les garder,
Avec moi tu ne voulais pas t'enfermer,
Tu es sorti, j'étais terrorisée,
Que tu recommences à m'tromper.
Ce soir là, je t'ai demandé de rester.
Sur les marches, tu m'as laissée t'attendre.
Toute de la soirée.
Devant les matchs de foot, tu continuais à t'esclaffer,
A t'passionner, t'as même pas vu qu'à côté d'toi,
J'étais en train d'pleurer.
La « femme qui souffrait », elle faisait peur,
Valait mieux l'ignorer.
Au bout de quelques mois, t'as plus supporté.
Tu m'as dit que tu m'quittais,
Que c'était mieux que de te suicider.
Fallait plus rien dire, plus communiquer.
C'était plus que t'en pouvais supporter.
J'ai tremblé d'être abandonnée,
Je t'ai supplié de rester, à genou, les mains serrées.
J'ai béni le ciel quand tu m'as dit oui.
Dans le silence, je me suis murée.
Et la vie, je l'ai regardée continuer.
Chaque nuit encore tu m'as délaissée,
T'es juste allé dormir sur le canapé.
C'était vraiment trop compliqué,
De coucher avec la « femme qui souffrait ».
La solitude t'a remplacé, dans mon cœur torturé.
Je savais pas vivre sans toi même que t'étais à côté d'moi.
C'est à cette femme que tu t'étais donné,
J'pouvais plus croire qu't'étais à moi.
Un soir, je me suis réveillée,
Pas d'mon sommeil mais d'la vérité.
Sur le bord du lit où j'allais me coucher,
Je suis restée paralysée.
C'était maintenant, je le sentais,
Mon âme m'ordonnait de parler.
Je t'ai trouvé d'vant la télé.
J'ai pris le papier que j'avais griffonné,
Et là j'ai lu à haute voix que je devais te quitter.
Waouuuh quelle plume!
· Il y a environ 7 ans ·Si j'avais ta plume
J'écrirai le mot douceur
Celle qui réchauffe
J'écrirai le mot espoir
A l'encre couleur j'aime la vie
J'écrirais le mot chemin
Celui que tu as parcouru, celui que tu traces
Je dessinerais des bras ni trop forts ni trop doux
Des bras faits pour toi
Je dessinerais un oiseau
Il te ferait un nid tout beau tout nouveau
Il accueillerait tes poussins et tout l'amour que tu leurs donne
Quelle belle plume
le-souffleur
...quand la vérité nous rattrape elle éteint un peu ce que nous croyons être.....avant
· Il y a environ 7 ans ·mery