La fin de la cité

Djamel Cheniki

Lieu de sociabilisation par excellence, la ville crée ses propres rituels et totems dont l'effroyable sofistication accélère pourtant l'atomisation et l'individualisme. Ces derniers génèrent à leur tour un sentiment de peur ou d'envie vis-àvis de l'autre incarné par le voisin du pallier ou le touriste étranger, qui au demeurant, formeront les parfaits alibis pour une violence généralisée provoquant "la fin de la cité" comme concept et celle du citoyen comme sujet et produit de celle-ci.


  • J'adhère plutôt à ce postulat. J'ai toujours dit que c'est en ville que se concentrent tous les problèmes. Comme vous le dites elle est nécessaire pour créer des liens et pour la jeunesse c'est un passage obligé. Puis à partir d'un certain âge, on prend de la hauteur, et on s'éloigne des égoûts. Quand on exagère un peu, on constate que la ville, à part ses réseaux qui peuvent être utiles, est en fait un non-sens complet avec ses empilements effrayants et étouffants. Et, comme on dit de par chez nous, ''tous les cons vont à la ville''.

    · Il y a environ 4 ans ·
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    enzogrimaldi7

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