La foi vaut-elle l’amour…

Aurélia Le Goff

La foi vaut-elle l’amour…

J’envie le malheureux qui garde toujours espoir,

Ces âmes vagabondes qui continuent à croire,

Que la lumière existe bien au-delà du temps,

Que les cendres vont renaître vers un chemin plus grand.

Quelle chance pour ce pêcheur qui rejette ses crimes ;

Car il se voit absout de tous ses maux sublimes,

A travers la foi le divin lui promet

Que de tous ses pêchers, sûr, il sera lavé.

Que suis-je sans croyance, sans rattachement aucun,

Qui suis-je pour rejeter l’existence des saints ?

Un corps sans âme qui fuit, qui se dit que la nuit,

Vaut bien moins que le jour, si court mais bien ici.

Suis-je vide et vidée de toutes mes espérances ?

Vais-je sombrer dans l’oubli d’un rejet à outrance ?

Pourtant mon âme est pure, mes sentiments entiers,

Car ces êtres chers, que j’aime, m’offrent l’éternité.

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