La fontaine en larmes

dimir-na

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Où sont les mots exprimant le climat de la vie et le but de cette dernière ;nous vouloir tous réunis dans un manque réel d'oxygène...

Planté sur des guiboles ou les genoux à terre, quel individu reconnaît sa présence comme éphémère et la situe au centre de nos intérêts communs...

Sur son calendrier, à la date qui conviendra, vous noterez votre date de naissance et puis quand viendra votre accès à la mort, vous laisserez noter par d'autres le jour de votre départ sans retour...

faut-il vous apprivoiser à la vie ou à la mort...

L'autoroute qui est la mort, est immense, son péage d'entrée n'a jamais existé, il n'en demeure pas moins positionné comme le jour de la continuité d'un être, accouchant d'un être sur son aire de repos qu'est la vie...

La moisson d'éternité a des lustres, l'humain des réverbères plus puissants qu'une étoile...

le soleil brille, des lumières sont devenues l'intelligence...

Où sont les mots, le langage, le blé de la vie, la récolte d'une halte simple et sans compromis...

Marionnettes aux désirs de cieux, plantons des règles organisées où sont vos idées hautes...

Planté sur un siège, la décision à fleur de peau, le pied jamais là où il le faut, l'au-delà vous rapppele de ne jamais douter de son immensité...

Où sont les maux qui disent sa liberté, la vie a un sort qu'elle exprime sans réserve et qui grille les hommes ampoules, les créateurs d'artificiel...

Où sont les mots de la vie dans son espace fréquentant la mort, pour celui qui la ressent vraiment plus forte qu'une fontaine capable dans sa jouissance, de couper en deux votre propre fluide d'intelligence ; l'extase et l'eau à ne jamais boire...

Planté sur des échasses, la scie à la main, le coeur dans la vie, les poumons bien à leurs endroits, je mesure ma place ; la fontaine et son bassin, la bassesse d'une richesse, la fortune de la mort pour tous prévenus. 

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