La force d'écrire
aile68
Vous mes amies parties trop vite
Vous êtes ma consolation, mon délire, ma folie.
Jamais je ne vous ai regardé de haut
Vous étiez mes étoiles, mes super-stars, de tendres baby-dolls.
Gracieuses, vous tourniez sur la piste de danse au bras de cavaliers
beaux comme des dieux, jamais ne vous arrêtiez, j'étais fascinée.
Vous mes amies parties trop vite,
vous êtes mariées, mère et moi handicapée.
Jamais je ne verrai la mer, mes pieds sont gelés
mes souliers rangés dans un coin, ma tête dans les étoiles.
A l'heure où dorment les gens normaux, je vais je viens
je tourne en rond.
J'ai eu vingt ans moi aussi, des amies et des souvenirs.
Vissée à ma chaise roulante, je fais le compte à rebours
de mes années de gloire.
Fêtes rires et chansons, j'avais les cheveux longs et
une fleur à la boutonnière.
La fleur s'est flétrie et moi je n'ai plus que la force d'écrire...
vous êtes vous ^
Merci à tous deux d'avoir apprécié. Je tâcherai d'être plus présente, un poème se mesure à la force de la sensibilité qui est en nous...
· Il y a environ 12 ans ·Bien à vous,
aile.
aile68
Un écho partagé mais trop rare...
· Il y a environ 12 ans ·yan--2
J'adore! J'adore encore le plaisir de te lire. Tes mots font echo en moi...
· Il y a environ 12 ans ·Emma Scott