La forêt enchantée ; les portes du mal (Extrait)

Emmanuel Buriez

Il y avait quelque chose d'anormal dans les environs. Une bizareté trop fine pour être perceptible à un regard non-avertit. Les arbres...

Ils étaient grands... Très grands. Eroy venait de le remarquer. Leur cime s'élevait très loin dans le ciel. Mais quoi d'affollant à ce qu'il y ait de grands arbres dans une forêt. Il continua son chemin. Son malaise s'accentuait cependant à chacun de ses pas. Cette fois quelque chose l'interpella. C'était là sur le sol, juste en dessous de son pied. Il y avait une marque, l'empreinte d'un pas laissée dans le sol par un homme. Un homme qui n'était pas comme lui, non, l'homme qui avait laissé cette empreinte était plus grand que lui... Beaucoup plus grand. L'empreinte faisait 3 fois son pied. Alors il comprit où il avait mis les pieds.

Il était en territoire hostile. Il venait d'entrer sur le territoire d'un géant.

Les géants n'étaient qu'à moitié humain. S'ils en avaient l'apparence, il n'en avait pas l'humanité, en effet le premier géant naquit d'un croisement entre un cyclope et une humaine. Lorsque le bébé grandit dans le ventre de la femme, il devint si grand que le ventre devint trop petit... Lors de l'accouchement, la femme mourut. Et il n'y eut jamais d'exception, la naissance d'un géant ne laissait aucune chance de survie s'il était enfanté par une humaine. Qu'il soit descendant de cyclope ou enfanté comme le plus souvent en ce temps, entre géants, ces créatures étaient du genre peux fréquentables.

Epée en main, Eroy se préparait à l'arrivée de la grande créature.

_______________

Emmanuel Buriez

  • Je suis d'accord, moi-même je n'ai pas peur de la répétition ! Mais puisque ceci est considéré comme un conte je me suis permise la remarque, je respecte tout à fait. :)
    Pareillement,

    · Il y a environ 11 ans ·
    G o001 500

    condamnes-a-etre-libres

  • Merci pour ta remarque et ce commentaire...
    J'en ai parfaitement conscience... Ceci est mon style la répétition, si cela est parfois pompeux j'estime que les répétitions sublime et révèle un texte parfois.
    Que la vie te berce.
    Emmanuel Buriez

    · Il y a environ 11 ans ·
    Emm13013220 petit format 54

    Emmanuel Buriez

  • Pas mal du tout, je m'immerge et suis emportée par les mots !

    Simplement des petites remarques : "Un homme qui n'était pas comme lui, non, l'homme qui avait laissé cette empreinte était plus grand [que lui : je pense que la répétition et inutile, elle alourdit]... Beaucoup plus grand. L'empreinte faisait [3 : en toutes lettres] fois son pied. Alors il comprit où il avait mis [les pieds : répétition également]."

    Bonne soirée :)

    · Il y a environ 11 ans ·
    G o001 500

    condamnes-a-etre-libres

Signaler ce texte