Zone C.
La gare est une flamme Chancelante
Son beffroi suspendu égrène les heures
Chante la douleur du temps perdu
Par ici, le temps s'agite
Un peu trop loin, un peu trop vite
Étendus, on se butine délicieusement.
La gare est un fauve farouche
Qui dévore ses voyageurs éperdus
Les tours de verre immobile
Nous renvoient leurs courses folles
Un peu trop loin, un peu trop vite
Et nos corps s'unissent fiévreusement.
La gare est une île désespérante
Elle vit au rythme de ses flots
Aux sons stridents qui l'exhortent
D'un rail à l'autre
Un peu trop loin, un peu trop vite
Et nos cœurs s'illuminent bienheureux.
Ke.
Il est vrai que lorsqu'on attend un train et que l'on observe ce flot de voyageurs que la gare déverse, on se dit : que de monde qui court après ce temps qui passe si vite ! Et tous ces gens que l'on entrevoit quelques secondes, qui ne se voient pas, et que l'on ne reverra jamais...
· Il y a presque 4 ans ·Un beau poème !
Louve
La gare centralise toutes les énergies...l'envie, l'espoir, la crainte...
· Il y a presque 4 ans ·;))
kephas
L'atmosphère d'une gare est ici bien traduite, avec ses différentes facettes...
· Il y a presque 4 ans ·Sy Lou
La gare est un lieu de vie par excellence !
· Il y a presque 4 ans ·;))
kephas
Oui, un lieu où il est facile de se laisser emporter par ces passages incessants. Une sorte d'univers qui serait condensé...
· Il y a presque 4 ans ·Sy Lou