La guerre.

Christophe Hulé

Marre de ces lignes toutes droites et parallèles

Je veux des courbes qui se croisent et s'appellent

Marre de ces traits blancs sur le bitume noir ou gris

Je veux des champs et des fleurs

Et des boites de crayons de couleurs

Les courbes qui menacent

Ont le feu au derrière

New York 

Londres

Paris

Et toutes les capitales que j'oublie

La Corée du nord attend sa carte d'invitation

La Chine reste au dessus mais fait l'inventaire

Le loup croque le ventre mou

Les civilisés se tâtent

Mais non laissons passer

Ceux que certains nomment les rats

Crèvent en silence

Toujours le terroriste de quelqu'un

Ô mères de tous les temps

Qui pleurent en attendant

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