La haine

Florence Garel

Tout devient hideux,

Triste et adipeux

Et ne rêgne plus alors

Que souffrances et malheurs.

Semeuse de désordre,

Elle fait les etres se tordre

Dans toute leur impuissance,

Ne leur laissant que la vengeance.

Comme un fantôme,

La haine s'infiltre,

Penètre sa victime

Et la tue sans remord.

Elle est le venin

Qui sur nous déteint

Et verse son poison

Dont tous mourreront.

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