La lame.

le-gay-savoir

Tu sais cette envie insaisissable, incontrôlable, qui te prend par les tripes quand tu vois une lame et plus personne autour de toi.
Tu l'as connais, tu l'as sens, toi. Et tu n'arrives plus à t'en défaire, alors tu l'as prend cette putain de lame. Et tu coupe. Encore et toujours. Tu n'arrives plus à t'arrêter, la douleur est si atroce qu'elle en est euphorique et tu ne penses plus qu'à ça alors tu n'as plus aussi mal au coeur. C'est trop profond, tu le sais, et puis comme une conne tu as recoupée sur l'ancienne cicatrice.
Allez. Un dernier coup.
Tu te sens partir, ta tête part en vrille, la sensation est si forte tu aimes ça, tu en veux encore.
Alors, allez. Un dernier coup.
Et puis tu pleure, de joie peut-être, ou de peine. Tout devient flou, toi tu deviens folle. T'en meurs d'envie, tu sais que celui là te sera fatal, mais tu gère. Hein, que tu gère! Tu vas pas mourir ce soir.
Allez. Un dernier coup.
Tu te sens partir, au final ce sera sans doute ta dernière danse. Dans cette salle de bain les bras recouvert de sang, ta mains souffrant à force de tenir cet objet tranchant trop fort. Alors, tu veux mourir comme ça? Cette nuit? Alors, c'est fini? Tout est désormais fini? Tu perds peu à peu connaissance, tu as lâché cette lame depuis déjà quelques minutes. La serviette est près de toi, tu pourrais la prendre et arrêter l'hémorragie. Prends là, tu recommencera demain, sur tes jambes et tu verras si tu meurs cette fois.

  • J'ai jamais trop capté la mutilation. Le texte est pas trop mal écrit mais c'est pas mon trip ce genre de sujet.

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    bis

    • Je peux comprendre que ce ne soit pas ton trip mais pour faire court la mutilation corporelle pour beaucoup de gens c'est le fait de se faire mal physiquement pour oublier la douleure interieure.

      · Il y a plus de 10 ans ·
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