La longue barque

pianitza

Je reposte cette nouvelle que j'ai retouché et que j'envoie aujourd'hui au concours international du Jeune écrivain (tant pis si y'a encore des fautes qui traînent. Fais chier l'orthographe !)

Alain, quarante ans, céleste vagabond, remonte ses manches fripées et ne demande plus l'avis de personne puisque les chats d'appartement ne se sont jamais préoccupés du sien. Entendre par chat d'appartement ses congénères qui circulent côté intérieur building et famille à responsabilité. Les grands créateurs de sornettes sur mesure.
Les ma(ni)tous !
Il a pris la voie du désordre et de l'inconstance, Alain, passionné par l'eczéma du béton, le vent extérieur qu'est plus saignant, plus errant qu'un intérieur criblé de rideaux. Les schémas chambranle et fenêtre, c'est pas ce qui l'extasiait le plus... C'est ce qui a fini par le tuer intérieurement, l'architecture. Dans ces théâtres-là, faut exceller avec les manières et les costumes… Faut miauler un peu pacha, un peu pas content… c'est plus vraiment un jeu à sa portée. Les autres, c'est devenu trop dur… Toujours en train de faire dans la douleur, lui… d'exploiter les bas-fonds de la méchanceté… Les dessous des nippes rouges !
Les caresses, déposées sur son épiderme, c'était plus supportable… plus du tout… Sur sa peau, elles s'étiraient en longues cicatrices. Ça le retournait et le cambrait ridicule, sous les lampes des appartements… Au point d'en tourner peluche !
Les chats d'appartement, eux, ils s'adaptent sans trop de soucis aux caresses perpétuelles. Ils rechignent jamais d'une affection, joueur que c'est… Ils tendent volontiers la tête sous les psaumes pour les chasser ensuite d'un revers de la patte…
Des ingrats ! C'était pour ça, sa fuite… C'était plus possible de voir des choses pareilles… Dans les salons, le mal dansait vêtu de moufles roses, du rouge sur les lèvres… dans tous les coins, des bagatelles !

Alain, quarante ans, céleste vagabond, renifle les caniveaux à la recherche des autres chiens qui la craignent pas, la putain de douleur. C'est sans objectif fixe qu'il tend sa main par-delà cintres et couverts.
Loin des écharpes qui tombent et se nouent autour des cous, loin des saligauds de consommateurs, il remue les phalanges dans la vinasse !
De l'alcool du fond d'la rue !
Des flacons de rouge !
C'est cogné dans la forge !  
Une liqueur de forgeron !
Faut être prêt à taper l'enclume quand t'as pareille substance dans les bronches ! C'est le plus loin possible qu'elle t'étreint avec la mort !
Loin de la générosité, surtout !
Ah… La générosité !
La mort, elle s'en méfie des généreux !
C'est du poison, les généreux !
Bah tiens !
Son ancien associé… pour avoir été gentil, il l'avait été ! Polir des millions d'idées sous le soleil, il savait faire ! Les brandir, souriant, en petit patron… Un as !
Tout con qu'il avait été, Alain, il souriait à son tour et ouvrait les bras. Il s'enthousiasmait ! Il s'exécutait ! Avec son acharnement, sa minutie, il en finissait plus de limer les idées gondolées de l'associé ! Il en finissait plus de strier les parcelles !
Les bonnes odeurs se confondent sur le dessus quand les rameurs s'esquintent dans la calle… Les cons chaloupent sur le plateau, les techniciens tempèrent ! Les chats s'amourachent la moquette ! Leurs miaulements réunis, ça tonne ! Un orchestre !
Do ! Ré ! Mi ! Fa ! … Do ! Sol ! Fa ! … Mi ! Ré ! Do !
Les couleurs, la vie ! La bouffe ! Le pâté, la croustille !
Ça remue toutes les lunes ! Toute la vie ! Toutes les définitions ! C'est incroyablement productif, dans le dialogue ! Ça peut exceller des nuits entières les pinglots écrasés sur l'accélérateur !
Plus jamais ! C'était dit ! Empaqueté, certifié, signé, sanctifié ! Plus jamais d'associé !
D'un coup il avait été sur le cul, son idéologue, quand il s'était barré, Alain. Il avait réalisé qu'avoir des idées c'était pas suffisant. Fallait aussi savoir dégager la mouscaille autour, les noirs cafards ! Fallait avoir l'œil acerbe, l'œil douloureux, sinon c'était la crasse et rien que la crasse qui s'étendait dans les cahiers ! Des idées… Mais pas de suite dans les idées !
La politique… cette mode.

Alain, quarante ans, céleste vagabond, se fout à la rue et se couvre des grêlons, maintenant. Les chats qui sont sûrs d'eux, qui graillent et se languissent, il les gomme du paysage. Il est l'hôte qu'en peut plus des bébés en costard… Il jette l'appât dans la gueule des passants, tournoie la moulinette, colle ses vieilles dents contre leurs regards… et puis rigole, fort !
Il se sent mieux, ici, assit sur sa haine… Il regrette plus rien ! Du côté des descentes couvertes de pinards, ça bosse dur la réalité, ça grogne proprement… C'est pas des manouches à guitare sèche, son paysage… Pas des musiciens qui viennent limer la rue de leurs simagrées... Y'a pas d'embrassades langoureuses tout au fond… C'est avec des vraies lames, qu'il traîne… des opinels affûtés !
Ça découpe la venaison sur des coins d'établis !
À l'ancienne !
Dans les faubourgs, les bouteilles tintent en accord, en Larsen !
C'est du bâtard, du vrai, ici !
Terminées les réunions, les jaquettes, les chemises cintrées… On emmerde tout, on s'écroule trop ivre dans du jus de poubelle… On se dénude jusqu'au au fond du cauchemar !
Ça fait exprès de slalomer entre les rayons lumineux !
Ça rit des rayons !

Souvent, on lui demandait pourquoi la rue. Pourquoi qu'il y restait et pourquoi qu'il se bougeait pas pour se réintégrer… C'était toujours les mêmes, les chats d'appartement, qui demandaient…
Ils sont tout préoccupé par le désir de briller, vibrer sur les cordes à linge… Pour une photo, un encart, n'importe quoi, c'est prêt à brandir les armes ! C'est incompréhensif, pas le désir d'anonymat… Qu'on puisse choisir pareil chemin que la rue, c'est juste dingue… C'est insensé, d'enjamber le brouillard sans fusil… pas croyable ! Alors ça demande… Ça suppose, ça donne des idées… Ça fait l'idéologue…

Alain, quarante ans, céleste vagabond, assume pour de bon son côté « J'm'en secoue jusqu'à plus soif ».
Il fait gargouiller le fond des chopes sans jamais plus dire « À la santé du colonel ».
Y'a qu'les vieux cadavres accrocs à la construction qui boivent pour le colonel…
Une autre race de chats, ça… Une race traîtreusement habile. Traîtreusement tapageuse ! Eux, devant leur foot, leurs scores, leurs crottes passionnantes, ils éclatent comme des ballons... Les blafards crapauds rampent, s'essuient les mains dans les bureaux de tabac… Ils misent brindilles et sueur dans l'espoir inavoué de devenir millionnaire…
Des chats qui ne se disent pas chats… parce qu'ils sont plus touffus, plus massifs, plus virils… C'est l'accent au fond de leur gorge, il fait dans l'hyperbole…
Ils sont barricadés, on dirait que dans leur torse y'a un chantier en cours…
Ils ont une allure de père de famille qu'est pas vraiment père de famille…
Ils aiment pas les hippies, mais c'est tout pareil. La même graine. Ça fermente dans la gentillesse. Ça demande toujours un peu de reconnaissance, d'attention. Ça applique la gentillesse par souci d'obtenir une gentillesse en retour… Ça remet toujours en questions les alibis, l'entourage, tout, mais gentiment… Leur queue remue les cuisines… Elle s'avoue à l'aise entre les gentils grands murs…
Il en avait déjà vu de ceux-là, des soirs de pluie, qui s'essayaient à la rue. Ils avaient planqués leur vie en prétendant, sûr d'eux, que la construction c'était un piège bourgeois. Qu'ils s'en méfiaient, maintenant… Qu'ils avaient été de bien piètres acteurs dans tout ce fourbi… qu'une révélation leur était venue !
Tenaient jamais plus de quatre jours avant de retourner dans les jupons de leurs mères pour chicaner un pardon… À la rue, on dirait des bouées échouées sur vague. Ça hésite, ça se précipite, ça s'arrête, ça réécrit, ça biffe… C'est tout ou rien. Avec ou sans partition… Je marche ou je tombe ! Aucune teneur ! Du débris d'usine ! C'est qu'là-bas que ça mérite d'exceller ! Jusqu'au cancer des poumons !

Alain, quarante ans, céleste vagabond, se définit dorénavant comme une caméra vivante et amovible qui sonde le monde avec mépris… C'est un écrivain, lui, tellement génial ! Tellement proche de la mort !
Il l'avait compris mieux que personne, la mort !
Il était monté à bord !
C'était une vieille carlingue, quatre grosses roues, un moteur rugissant… Elle renversait les coureurs, les cyclistes, les gymnastes… Elle était démente ! Toutes les vergognes musculaires gémissaient sous ses roues ! Les voix imploraient son pardon quand il leur passait dessus ! Les visages obstinés, les moule-bites, tous les maillots à pois périssaient adorablement sous ses pneus !
Le sportif, il rêverait de le fracasser, Alain, par jalousie de son recul sur tout… Lui, l'athlète, qui se démenait et conseillait à tous ses potes de faire comme lui… de courir ! Pour la santé ! Parce que c'est tout, la santé ! D'avoir un corps qui permet de se fondre dans les corbeilles d'appartement, c'est important ! Il s'hérisse du recul, le sportif… Ça lui fait peur, la noirceur impitoyable ! Il s'en révolte, il gargouille, il mâche ses os ! Il fait des pompes, des altères, il sprinte ! Il invoque toutes les règles mathématiques du monde pour s'affranchir du vide ! Pour flotter, vénal et sanguin, par-delà plaies et balais !

Alain, plongé dans les détritus, il peut bien se marrer des apparences ! La société, c'est qu'une question de survie des apparences ! Un cirque de piètre qualité ! De la série Z ! Ça n'invente plus rien ! Ça fait que réinviter ses semaines ! Du Lundi au Vendredi, dans sa merde, ça calcule les jours ! Les heures ! Les minutes ! Les secondes ! Les millisecondes ! C'est qu'une question de minuteur, la vie en société ! Le week-end, ça sonde les couloirs à la recherche d'un calendrier pour numéroter ses plaintes ! Ça cherche du client pour parler « Vacance et repos ! ».
Alain, il patine sur la glace avec des cannettes découpées… Il est inventif, lui ! Ses soirées c'est seul, renversé dans une cabine téléphonique, qu'il les passe ! Dans un coin de bar, au-dessus d'une éternité de carreaux blancs, appuyé contre ses lignes, il bave tout son orgueil ! Les manches relevées, sans plus demander l'avis de personne, il s'émoustille et se cambre, délicat, à l'arrière des préoccupations ambiantes ! Il se marre, terrible ! Dans le sommet ! Loin du temps !

Un jour qu'il ruminait un fond de bar, il s'est fait accosté par une galante, Alain. Il était en train d'écrire en faisant exprès de ne plus user des verbes être et avoir, juste pour emmerder l'académie française.
Elle lui a proposé une bière… L'a dit oui…
Elle murmurait trains et étreintes…
Quatre ans qu'il avait plus taquiné du sexe opposé… Las des discussions, des formules, d'la politesse, il savait même plus s'exprimer sans trembler des lèvres… Il avait l'impression de devenir un chat d'appartement en parlant proprement… Ça l'horrifiait… Mais elle s'en foutait, qu'il parle pas… Elle l'avait ramené chez elle…
Une bicoque pleine de mauvais tableaux… Des sculptures ingrates dont elle était l'auteure… Des pendentifs, des bracelets, des colifichets en devenir !
Il a vite cerné le personnage…
Une névrosée, il avait eu le droit qu'à ça… Il connaissait la chanson… Deux milles casseroles entassées, des boules de poussière partout, une odeur de patate… Il voyait déjà ses deux énormes seins perchés disgracieusement au-dessus… Dans la toiture… Tangués misérables… affamés…
C'est la tragédie du mec vrai, ça… A la rue, décomposé, par respect du silence, loin des questions poètes, il est voué à ploter du cambouis féminin…
Une chatte lissée, peignée, bisoutée, ça touche que rarement aux poils drus…
Une chatte, c'est distinguée. Lamentable sur sa moquette, elle demande de l'éclat jusqu'au clitoris…

Les fesses de la nympho claquent sur ses couilles. Les ampoules, dispersées au-dessus, tremblent affolées par le spectacle…
Il lui bascule le cul sur l'édredon... Il fait d'autres positions… Il la pénètre de toute sa masculinité, il se donne un genre de bucheron…
« Frappe-moi ! Insulte-moi ! » qu'elle dit...
Couvert de bois et de feuille, il la baffe...
Tous les poils canidés du monde sur le dos et tous les réconforts des appartements lui saisissent la glotte…
L'imbécile !
Le v'là en train de gifler une cagnasse qu'une vision lui revient !
Sa femme, qu'il avait laissé tomber après avoir dégagé son associé…
Il va jouir ses rhumatismes dans le bouge le plus profond de la rue et le v'là, d'un coup, en train de culpabiliser ! En train de se rappeler de ce moment, de ce trois heures du matin, quand il a enjambé le paillasson sans même se retourner… Enfourché par le diable !

Alain, quarante ans, céleste vagabond, n'est plus si céleste que ça. Il est étalé dans les vêtements, démembré par le violent coït… La nana est suspendue à son épaule… Elle est toute passionnée par sa barbe effilochée de vieux con…
Il est pétrifié…
Le v'là qu'il bondit du sofa ! Le v'là plus l'même ! Ça y'est ! Tout c'qu'il avait pensé, avant, c'était plus à l'ordre du jour ! D'un coup ! Une décision, il l'explique pas… Il a dit ça, à la nana… Il a dit qu'il était fou ! L'a remonté toute la France, du Sud au Nord, jusqu'à Lille… Jusqu'à son ancien chez lui !
Quatre foutues années de trottoirs et le v'là, maintenant, là, devant sa longue tour grise…
La « vieille » qu'il l'appelait. Son ancien chez lui…

Le bâtard s'apprête à     redevenir chat ! C'est toujours son nom, sur la boîte aux lettres… Sont toujours là ! Il s'lance ! Il va s'racheter, tout rattraper, tout refonder ! Tout expliquer ! Que son caractère de déviant, c'était du passé ! Uniquement du passé ! Ça n'avait rien à voir avec le présent ! Savait pas c'qui lui avait pris ! L'était parti, comme ça ! Un truc avait disjoncté, il comprenait plus !
Mais tout allait redevenir comme avant !
Il se voyait, déjà, pull sur les épaules, pédalant sous les tuiles du quartier ! Gentiment ! Comme au bon vieux temps ! Avec son gosse, Marco, derrière, qui agiterait ses petites cuisses pour ne pas s'éloigner du sillon ! Avec sa femme, à côté, rayonnante !
Il revoit des sourires gâtés, des cheveux emportés par le vent… Le creux de la cheminée, les flammes qui lèchent le salon, l'alchimie des matins à deux ! Ça lui revient ! Ça remonte du fond de la cale ! C'est merveilleux ! L'ombre des vieux meubles l'attendent ! L'odeur de leur amour patiente ! Depuis tout ce temps… Depuis quatre ans !
Il entend sa voix dans l'interphone. Elle est tremblante… C'est bien elle… Sa femme…
— Oui ?    
— … C'est moi. C'est Alain !
— Alain ?
— C'est moi, oui. C'est moi ! Je suis de retour !
— Alain comment ?
— Moi !
— Je ne connais aucun Alain…
— Mais enfin… Gabrielle… Je te reconnais… Je sais que c'est toi !
Elle a raccrochée.
Il pouvait pas l'croire… Il était scotché contre la porte d'entrée, le visage bloqué dans le verre… Il croyait voir trois cents fantômes derrière… qui se tenaient le bras et dansaient…
Ils se foutaient de sa gueule !
Il étouffe, enfonce un poing rageur dans une boîte aux lettres… S'effondre !
S'attendait à quoi, Alain ?
Des étreintes à n'en plus finir ? Un dîner merveilleux en l'honneur du retour sultan ?
Sa frénésie s'échappe, la vie l'emporte…
Ça faisait longtemps qu'il avait pas tiré son coup. Ça devait être ça, l'excitation…
    
Le v'là écrasé sur la terrasse d'un bar quatre rues plus loin, « La longue barque »… Il tâtonne ses poches à la recherche d'un peu de ferraille… Il a juste de quoi se jeter un godet…
Contre le carreau, entre les vergetures, il voit un visage.
C'est Marco, son gamin, qui revient de l'école. Son sac, on dirait une escalade de Pin's tous plus fantaisistes les uns que les autres. Son visage, l'est éclaboussé par la torpeur du soleil… il le voit radieux… il trouve plus ses mots.
Au fond de sa longue barque, il contemple dehors la vie qui s'en va sans lui.
Équipé d'un abat-jour, il se couvre du spectacle, tourne le visage et noie famille et chats dans l'alcool…
Il bascule son verre…
C'est la rue qui descend infinie dans la commissure la plus sombre, la plus profonde de son cœur.

  • eczéma
    des autres chiens qui la craigne : craignent

    Tu l'as rallongée non ? Je ne me rappelle pas du passage sur les chats.
    Sur le début, je trouve vraiment dommage le trop de ça, qui donne un peu de redondance au rythme et noie la force des images et des tournures à mon goût alors qu'elles sont puissantes, broussailleuses et cotonneuses comme tu sais le faire, mais puissantes. ça suffit les ça!
    Sinon c'est vraiment bon et la fin m'avait attrapée côté émotion, ce qui est rare.
    J'aime bien le titre, la longue barque, comme une vie où il faudrait ramer. Y a trop de chouettes tournures pour relever.
    élimine les ça, tu gagneras en force!

    · Il y a environ 10 ans ·
    Avat

    hel

    • Merci Miss ! J'ai fait le ménage et retravaillé tout 'ça'.
      Je vais poster 'ça', maintenant.
      La date limite d’envoi c'est demain. :)

      · Il y a environ 10 ans ·
      Scan10020

      pianitza

    • C'est ta dernière version là ou pas ?

      · Il y a environ 10 ans ·
      Avat

      hel

    • Au cas où :
      "Alors ça demande… Ça suppose, ça donne des idées… Ça fait l'idéologue…"
      Suggestion : Alors ça demande, suppose, donne des idées, fait son idéologue. (j'adore l'idéologue au passage!)
      Ça n'avait rien à voir avec le présent ! : Rien à voir avec le présent !

      Ça lui revient ! Ça remonte du fond de la cale ! : Ça lui revient, remonte du fond de la cale ! (en fait ils sont doublés comme ça encore à quelques endroits)
      Genre ici: Ça faisait longtemps qu'il avait pas tiré son coup. Ça devait être ça, l'excitation… x3
      Dans le début aussi, encore:
      Ça fermente dans la gentillesse. Ça demande toujours un peu de reconnaissance, d'attention. Ça applique la gentillesse par souci d'obtenir une gentillesse en retour… Ça remet toujours en questions les alibis, l'entourage, tout, mais gentiment
      ->Ça fermente dans la gentillesse, demande toujours un peu de reconnaissance, d'attention. Applique la gentillesse par souci d'obtenir une gentillesse en retour… remet toujours en questions les alibis, l'entourage, tout, mais gentiment.
      Toi qui vois selon ta conviction. Bonne chance en tout cas, je croise pour toi!

      · Il y a environ 10 ans ·
      Avat

      hel

    • Trop tard, je reviens tout juste de la Poste. x)
      Merci pour ta correction, c'est gentil. Mais j'ai laissé quand même pas mal de "ça". Je trouvais que les ça appuyaient bien le côté clochard vénère.
      Bon, après je crois que c'est un concours qui aime surtout l'écriture bien structurée, mais je ne suis pas sûr... On verra bien c'qu'ils en disent...
      Ce qui me fait juste chier, c'est le chèque de 15 euros que j'ai du joindre pour participer (ces enfoirés).
      Mais bon, c'est un gros concours. Si je finis dans les 10 premiers, ce serait super cool.
      Merci pour tout, en tout cas.
      Il va falloir que je revienne te lire un peu, de mon côté...
      Je suis mauvais élève !

      · Il y a environ 10 ans ·
      Scan10020

      pianitza

    • T'aurais du me l'envoyer par mail. Mauvais élève dans un sens, mais néanmoins talentueux.
      "Ce qui me fait juste chier, c'est le chèque de 15 euros que j'ai du joindre pour participer (ces enfoirés)."
      Punaise à l'échelle de ce qu'ils vont recevoir, c'est clair qu'ils amortissent...
      Et sinon le fond est quand même bien perceptible, un lyrisme appuyé mais moins free-style que d'autres de tes écrits.

      · Il y a environ 10 ans ·
      Avat

      hel

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