La Lope . JESSIE .Chapitre 32

Jp Scriblerus

Résumé des chapitres précédents : Sébastien Villepou a quitté Jessie. Jessie veut se venger et s'en prend au père de Sébastien.

Avertissement ; les chapitres à venir ne sont pas suggérés à la lecture des moins de cinquante ans.

                                                             ***

Chapitre 32

Charles Villepou la lope.

    Jessie avait fini par convenir du jour de leur rendez-vous vendredi. Charles Villepou ne sonna pas mais toqua à la porte.

   Elle ouvrit la porte. Charles était en costard cravate. Elle siffla. Il esquissa un sourire. Il serrait sous son bras un petit cartable noir. Vous êtes un peu ridicule, lui dit-elle, mais je le redis, vous n'êtes quand même pas mal pour votre âge daddy.

   A son sourire il avait failli minaudé, le " daddy ridicule " le refroidit. " Quel vieux beau ! mais vous avez la qualité de votre défaut, allez, rentrez, ne restez pas sur le pas de la porte vous avez l'air niais."

   Cette petite salve de gentillesses acheva de décoiffer Charles Villepou. Evidemment lui ne connaissait pas l'appartement.  C'était un appartement traversant. Le couloir desservait à droite une chambre et à gauche le séjour. Jessie d'emblée proposa à Charles Villepou en guise de préliminaires un choix de boissons; " Eau plate, eau gazeuse, bière, vodka ? "

   Mais le questionnement était très administratif et elle ne joignait pas le geste à la parole car elle ne tenait pas à ce qu'une courtoisie induisît quelque signification ou quelque rapprochement convivial que ce fût.

    Et sans plus prêter d'intérêt à la proposition qu'elle venait de faire, elle enleva dans le séjour d'un geste son t-shirt qui libéra ses seins opulents et ôta son jean. Elle était nue.

    " On ne va pas traîner chéri je suppose que maman gronderait si papa Villepou tardait trop, la soupe refroidirait." Jessie était implacable, sans concession et Charles Villepou n'était déjà plus à l'aise trimballé par les mots, les moqueries, et les sarcasmes de Jessie.

     Il était venu la fleur au fusil, le sexe bandant, avec des candeurs de jeune homme pas encore déniaisé. Alors que Jessie n'avait de cesse que de le mettre plus bas que terre, que de le dépouiller de sa suffisance, de sa fierté de fonctionnaire bien sous tous les rapports, de l'humilier.

    Elle aurait éclaté de rire s'il s'était prévalu des mots respect, dignité, politesse, éducation, âge. Il était désormais complètement désarmé, à sa merci, là, au milieu de la pièce, planté.

   -   Jessie je voulais dire pour Sébastien, les nuages dans un couple … Vous êtes mignonne, vous êtes intelligente avec Sébastien l'avenir est assuré, une dispute fut-elle dure ne consacre pas une rupture.

    Mais Charles Villepou avait conscience que son propos était complètement décalé, hors sujet devant cette aphrodite délurée. Elle ne répondit pas et entreprit de lui ôter la veste qu'elle jeta sur le sol en dalflex, puis elle lui dénoua la cravate. Ce faisant elle fit coulisser le noeud, colla son front sur celui de Villepou, haineuse et les yeux dans les yeux, Charles, Daddy, mon gros bébé, écoute-moi une dernière fois, car si une prochaine fois vous remettez ça sur le tapis, je vous baffe.

     Votre fils, je n'étais pas trop mal avec lui. Je vais vous dire ; sur mon argus il n'était pas mal coté, même si physiquement il avait un profil un peu trop bouteille de lait bio, j'ajoute aussi que même si j'ai gobé une fois l'hostie dans un moment de repentance, vos dévotions familiales commençaient à me saturer voire à me faire vomir.

    Elle avait relâché Villepou qui n'était plus qu'un pathétique pantin décérébré, et lui débouclait la ceinture, le pantalon tomba sur ses chaussures, et il parut en slip devant elle, heureuse de l'avoir mis ainsi en situation de dépendance. Il ne devait pas apprécier parce que lui qui avait bandé d'emblée débandait complètement.

   Elle poursuivait : " Pour tout vous dire plutôt que de prendre l'hostie sur la coupelle je préfèrais me la faire mettre sur la langue, c'était souvent le même prêtre qui me la mettait. Un pas mal, je lui souriais d'un oeil. Un dimanche il a rougi.

   -   Vous voyez moi où j'en étais dans la religion, j'en arrivais à tenter de suborner les prêtres dans leur église. Mais vous monsieur Charles tout en psalmodiant votre Notre père et Je vous salue Marie, vous aimez ça la fesse... ne vous défendez pas toujours, c'est humain, d'ailleurs vous êtes là.

   Moi j'aimais quand chez vous je vous appâtais et que je sentais votre regard caresser ma jambe en la remontant. Ma chatte mouillait.

   Tout en jacassant, Jessie poursuivait l'effeuillage de Charles complètement déboutonné, ridicule le pantalon sur les chaussures au milieu du séjour.

     Pourtant Charles Villepou était dans un autre monde, enveloppé dans une espèce de ouate sensuelle dans laquelle Jessie l'avait littéralement emmailloté, telle l'araignée enrobant méticuleusement sa proie dans ses fils d'or, puis la suçant après, et l'empêchant, là, lui, de tout mouvement corporel et de l'esprit, l'anesthésiant.

   -  … Rappelez-vous le jour où Arlette est entrée dans le salon pour ramasser vos regards qui traînaient. Là je reconnais qu'Arlette fît fort, elle a un grand sens de l'humour votre épouse.

    Jessie commençait à branler Charles Villepou debout dont elle venait de déloger le sexe dans le slip, redevenu raide et bavant.

   " Mon salaud " fit-elle.

   Elle s'accroupit devant lui, les cuisses écartées, la chatte ouverte, et lui lècha le gland émoustillé, luisant. Elle se releva et lui mit l'ongle de l'index dans le nombril, un moyen encore de le rabaisser en en jouant comme d'un objet, caché au fond de sa chair graisseuse.

   Tu es quand même un peu gras mon chou, mais tu as passé l'âge, il est vrai, des tablettes de chocolat. Elle lui reprit la queue, Villepou était entrain d'inspirer et d'expirer fort et longuement car il sentait l'éjaculation monter et souhaitait la juguler.

   -   Hum ! je sens qu'il a de la ressource le bonhomme et qu'il y a des bonheurs à attendre de ce machin-là et elle se mit à le branler vivement.

   Villepou se raidit soudain, serra les fesses, ferma les yeux eut un gémissement, et un flot de sperme jaillit impromptu, inopiné, nombreux, qui inonda la main de Jessie. Il grimaça.

   -  Ah ! le salaud, fit-elle. Tu m'en mets partout. Monsieur Charles devait être sacrément en manque. Il ne doit pas se vidanger tous les jours. Depuis le temps qu'il fantasme sur ma petite culotte, c'est comme si je l'avais déniaisé...

   Mais je n'aime pas être surprise. Regarde gros cochon, tu m'en a collé partout. Charles était vidé, anéanti, honteux et n'avait plus que la hâte de sortir de chez Jessie, de fuir...

   A cinquante-cinq ans il s'était comporté comme un adolescent qui éjacule malgré lui au premier effleurement intime. Et tout ça debout, même pas complètement déshabillé, dans le séjour, même pas sur un lit pour des étreintes amoureuses et préalables …

   Charles Villepou cadre de la fonction publique territoriale venait de forniquer avec l'ex-petite amie et ex-future fiancée de son fils, ex petite amie dont la mère maniait les viandes au rayon boucherie d'une grande surface. Quelques minutes avaient suffi pour qu'elle le déculottât comme un petit garçon ou un malade dans le box des urgences à l'hôpital et elle l'avait fait jouir le pantalon sur les chevilles, et le contemplait là, le sexe déconfit et sale, pitoyablement englué dans sa gelée devant la fille aux seins nus.

   L'acte était consommé, la tension était entièrement retombée, l'envie anéantie, et Villepou était terrorisé par l'acte commis, conscient qu'il venait de commettre l'irréparable, d'avoir trompé de manière aussi odieuse, abjecte et sa femme et son fils et sa dignité. Il n'aspirait plus qu'à rentrer chez lui et à se refaire sous quelque prétexte et sous quelque forme que ce soit une virginité, pour se pincer et finir par se convaincre qu'il avait fait un mauvais rêve.

   Jessie le regarda se laver le sexe gluant, il y a dix minutes conquérant et tumescent et là, il n'était ni plus ni moins qu'un morceau de moû pour le chat, le moû de celui qui communiait le dimanche et qui avait failli être son beau-père, après tout elle n'aurait pas détesté.

     Mais maintenant elle savait qu'elle pouvait les briser les uns et les autres ou en même temps ou chacun l'un après l'autre.

   Charles Villepou était rhabillé, costard cravate, petit gilet.

   -   Je vais rentrer Jessie.

  -  Comment ça rentrer ! mais moi cher ami je n'ai pas joui, et vous avez gâché mon plaisir, sans oublier l'enveloppe des cinquante euros, considérant la désillusion que j'ai éprouvée je devrais même vous en demander le double.

  -   Jessie j'ai honte.

  -  Quoi honte! ah ça mon bonhomme il fallait y penser avant. Vous êtes décidément tous pareils. Crois-moi il y a deux moyens de ne pas avoir honte. Le premier c'est de ne pas le faire, le deuxième c'est de recommencer, allez crache-moi ton enveloppe.

 -  J'y vais Jessie, et Charles Villepou mit l'enveloppe sur la table basse du séjour.

    Mais elle lui prit le poignet et l'entraîna dans sa chambre, Charles Villepou eut peur de la contrarier, il se laissa bousculer et tomba sur le lit, elle le chevaucha et lui colla ses seins sur la bouche puis se remit à le défaire de nouveau.

 -   Jessie ! Mais Jessie riait à présent, méchamment espiègle et se remettait à lui tirer le pantalon par le bas des jambes après lui avoir redélacé les chaussures qu'elle balança par dessus son épaule. Elle se déchaînait, lui arracha son slip, c'était grossier, vulgaire.

   Ainsi elle le dépossédait, l'humiliait de nouveau, le transformait en lope, il devenait en cette deuxième séance impromptue son jouet, son culbuto, sa chose, son soumis, sa bête. Elle le tenait en laisse, le fouetterait, ne le lâcherait plus et lui Charles Villepou soudain ne résista plus, se laissa décerveler, se vautra dans des fantasmes rêvés dont il n'aurait jamais pensé qu'ils se réalisassent.

   Il n'avait soudain plus de principes, plus de religion, plus de morale, plus de pudeur, plus de tabou. Peu à peu, elle lui arrachait tout ce qui avait fait l'honnêté, la probité, la rectitude, qui fondaient sa dignité. Cette petite catin de vingt-cinq ans dissolvait en le plongeant dans l'acide du vice tous les fondamentaux de Villepou. Il était nu, et bandait de nouveau. Oui il pensait comme elle, il était une lope.

    Dans le même instant l'idée qu'avait eue l'autre jour Jessie, vint de nouveau l'assaillir, la tarauder. Celui-là, elle n'allait pas et en l'occurrence pour la deuxième fois le vider en le branlant, elle écarterait les cuisses et il cracherait son jus dans sa chatte. Elle n'avait pu que caresser la queue du fils, elle se paierait la queue du père.

    Elle ne se protègerait pas, et la période lui était faste. D'ailleurs Villepou ne semblait même pas se soucier de la chose, avait-il jamais entendu parler des préservatifs, si quand même. Jessie se sentait bizarre, consciente qu'elle tournait mal, qu'elle dépassait les bornes.

    Son échec amoureux l'avait sonnée, son désir de revanche, tout ça lui donnait des fièvres glauques. Elle se jeta soudain sur Charles Villepou, glorieusement nue, affolante, l'étreignant et chavirant avec lui sur le lit comme une grande folle. Elle tendit les bras, saisit le cou de Villepou, le lui noua avec ses mains, hum amour ! la queue de ton fils je n'ai fait que la branler, la tienne je la branle mais je veux que tu me la mettes. Viens amour, glisse ta queue dans la chatte de ta petite salope.

    Charles Villepou sous cet assaut passionné, autant feint que porté par l'ébullition des sens, se laissa submergé, ne se sentit plus, ne pensa plus, n'était plus, n'était plus qu'une bête parcourue par les flots du désir, livrée à son instinct.

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04052013

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