La mariée bafouée

eche

Il te reste à peine

Quleques jours

Avant que tu ne viennes

Te souvenir

De ces jours heureux

Où tu croyais

Que l'avenir te souriait.

Et il te reste la peine

De voir qu'aujourd'hui,

Sans même un brin de haine,

Tu penses encore à lui.

Combien faudra-t-il de temps,

De jours, de semaines, de mois et d'années,

Pour que tu viennes à oublier le passé,

Le passé qui te blesse autant qu'il t'a donné.

Tant donné de bonheur et d'espoir,

De joies, de sourires et d'amour,

Avant de te reprendre, désormais,

Et à jamais, l'espérance que tu mettais en lui.

Le temps ne nous appartient pas,

Il donne et il confisque l'amour.

Et peut-être vaut-il mieux

De petits plaisirs qui s'enchainent,

A un grand bonheur qui ne dure

Que l'espace d'une traine.

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