La Marseillaise est une femme qui se rappelle

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Elle a été accouchée sur du papier, quatre-vingt grammes, plus l'encre. Elle a souffert dès sa naissance, à l'âge adulte, elle a connu des rames alimentant l'enfer.

A toute retraite, elle a préféré être l'extincteur d'un carnage.

Elle souffre encore aujourd'hui, sa mémoire sait que le souffre est la seule stèle en poudre, inutile à la paix.

La Marseillaise est une vieille dame, vouloir l'éliminer, c'est oublier les fours qu'elle a éteint, tous couplés à des cheminées phalliques, jouissant de fumées, signe d'extermination de l'humanité.

Ses voeux en ce début d'année 2014, nous demandent à tous, de ne pas avoir besoin de Sonotone autre que notre coeur, lui seul capable de ne jamais griller en toutes circonstances, les étapes qui le font battre en paix, sur l'unique seuil admissible à la porte de l'éternité. 

                                                     Tendresse, Dimir-naël