La Mélodie du Diable

Si douce et pure lumière brisante du vent extérieur.
Alors que je m'imprègne de ces frissons et de cette brise, 
ces quelques gouttes flambantes,
Hypnotiques et hypnotisantes,
Me plongent dans ce monde de mélodies au tintamarre déambulant.
Apocalypse spirituel, mon crâne se fend.
Douce étoile florissante,
Royale et absente,
Tu ne peux empêcher la monstruosité de conquérir mon monde.
Le clown qui rit continue de pleurer.
Ce rythme, cette mélodie, cette musique, ton lyrisme et ton coeur.
Un désir charnel, une envie de toi insatisfaits par ce toucher fantomatique.
Transpercez ma poitrine !
Je suis le monstre, le roi déchu, le Pierrot drogué, l'Arlequin malin,

Un humain ; Imparfait.

Cette note crispante percute et détruit ma conscience,
Me laissant dériver, envoûté, au long de ton purgatoire en fleurs.
J'en hurlerais jusqu'au mutisme quand la Lune m'aveuglera, 
Brûlant la brume légère au-delà des nuages.
Venez dans cette transe, cette commedia dell'arte saturée,
Psychédélique et tourmentée.

Un abominable carnaval, la mélodie du Diable.