La mort des coups
dimir-na
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Quelque part, pas loin d'ici, au plus près de mon corps, la violence était gratuite.
Sous peine d'être un enfant, sous peine d'avoir la peau tendre, les peines n'étaient pas fainéantes, les coups, des coups durs. Aux manches, aux gifles, les donneurs de toison, trouvaient aux climats de leurs humeurs, des excuses brouillons, des délires bidons.
Je respire, je suis tendre, encaissés, ils sont tous morts. La vie a gagné mes tripes, enterré tous ces abrutis du geste inutile, des coups "sur fébriles ".
Je tiens à la vie, un soir attaché au bout d'un champ, elle m'a adoptée.
Excusez-moi d'être franc, son pardon m'a fait tendresse, je suis fier aujourd'hui, d'être un être, un être poète, un être mouton de la tendresse.
Lumières nuits, paupières ouvertes, paupières fermées
Tendresse, Dimir-na
C'est beau après un tel vécu , d'avoir pardonné et traduit cela en tendresse, bravo à vous, au plaisir de vous lire
· Il y a plus de 10 ans ·marielesmots