La peur du noir

Hervé Lénervé

La peur du noire, peut se comprendre, dans le sens que dans le noir, on ne voit rien.

Il serait stupide de demander à une chouette, si elle a peur du noir. Puis, comme nous ne sommes pas des chouettes, on s'en fout.

Mais qui de nous, enfant, n'a pas joué à se faire peur, la nuit venue en allant se promener avec d'autres enfants, dans les bois quand le loup n'y est pas ? Il y en a des trucs à retenir dans cette phrase.

Dans le noir, on imagine le pire des choses. Devant une ombre suspecte : « Putain, là, un monstre ! » Jamais : « Oh, le bel arc-en-ciel ! »

Non, l'esprit, quand il n'a pas de repère, imagine le pire, il est comme ça. Pas optimiste le gars.

Autrement, ceux qui espéraient un texte raciste à la lecture du titre, devront chercher ailleurs, ce n'est pas le genre de mon nègre.

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