La piste aux étoiles.(1)

Dans ma piste aux étoiles, il y a ce numéro de clown, celui où l'homme qui joue à la sourde oreille fait tomber son chien sur le côté après lui avoir fait dresser la patte, aboyer 3 fois dessus et remuer de la queue. Le spectateur reste stupéfait d'une telle complicité entre les deux protagonistes, alors qu'il ne s'agit là, que d'un réflexe de vieux toutou, de celui réclamant sa pâté à son maître.

Le numéro est terrible de précision lorsque l'orchestre se met à jouer: le chapiteau retient son souffle au roulement de tambour et le libère au premier coup de cymbale.

Patatrac et Tobby forment un couple inséparable et où la réalité dépasse bien plus largement celle de l'affection.

J'ai longtemps ressenti cette affaire de clownerie chez les personnes amoureuses, où la faim était représentée par une somptueuse tarte à la crème et l'injonction par un doigt désignant l'objectif: - T'aurais pu en mettre un peu plus !

C'était l'année où j'écrivais comme une machine à coudre, en repassant 2 fois sur les coutures. J'avais tellement peur que tout craque au premier essayage...