LA PROIE

Stefanie Opalia

La proie

 Cet homme dont j’avais éduqué les vices,  était devenu le plus scabreux des amants. Il savait a présent mieux que personne distiller dans mes veines de façon judicieuse, le rythme d’un goutte à goutte de désir inébranlable. J’étais imprégné de lui telle une louve imprégnée de son mâle. Prisonnière de cette passion, damnée pour l’éternité.

 

Dans le jeu des miroirs qui nous entouraient, Prince observait la sensualité de nos corps étendue sur le lit.

Voilas des heures que nous étions enfermer dans sa chambre ou seule la lueur des bougies recouvraient nos deux corps nus. J’étais son fantasme dont  il venait de reprendre possession après plusieurs semaines de séparations.  Son objet, sa propriété, son appartenance, tout ses mots qualifiés son pouvoir à présent sur ma personne.

Cet amant aux multiples facettes me caressait doucement prenant son temps faisant monter crescendo mon désir en vague gigantesque ravageant ma tête, m’arrachant ainsi des gémissements, pour ensuite faire redescendre la vague, juste ce qu’il faut pour me maintenir a flot.

Comme un besoin vital, il s’imprégnait du touché de sa langue a sa mémoire, cette peau qui l’obsédait tant. Un supplice, qu’il  m’imposait sous ses envies artistiques de dessinateur improvisé. Des caresses des plus subtils aux plus vicieuses, faisant ainsi bouillir d’impatience mes hanches, mes seins tout mon être qui le réclamait n’oubliant aucunes parties de mon corps incendié.

Je ne bougeais pas, j’étais abandonnée à son plaisir, à mon plaisir de me faire déguster.  Mon amour observait vicieusement  son art dans le reflet miroitant. Son sex bandait à le rendre douloureux, glissant dur, ferme, sur mon corps brulant de fièvre érotisées,  pour enfin s’immiscer dans mes chairs les plus intimes, mon vagin humide, chaud, brulant de l’accueillir, lui arrachant un râles lubrique. Le comblant enfin de se manque qui le rongeait depuis trop longtemps.

Ses prunelles devinrent  noires plongeantes dans mes yeux, me délivraient alors ses pensées les plus obscènes, m’ordonnant obéissance et rédemption.

 Je ne bougeais plus, fermer mes yeux, m’imposant une soumission inhabituelle, attentive au moindre déplacement d’air, à la moindre respiration. J’ignorais à quel jeu diabolique  mon mâle dominant allait me soumettre.

 Cet  amant satanique s’approcha de moi, et me murmura à l’oreille :

-          Tu as été une belle petite salope, à présent je vais te punir pour ton insolence.

 Le ton de sa voix me donna  la chair de poule, le romantisme éclata en fumé.

Prince  s’écarta de moi et  d’un seul coup me retourna sur le ventre, et me positionna sous lui.  Sans me demander mon avis, il prit mes poignées et les ligota entre eux dans mon dos. De ses pieds cet homme devenue fauve écarta mes jambes, et mes cuisses qui s’ouvrirent à sa volonté. Sans m’adresser un mot, il prit ensuite  dans chacune des ses mains mes rondes fesses, les malaxa, les claqua fermement pour les faire rougir au sang à les faire devenir tendre.

J’étais cambré prisonnières de sa virilité, suffocante la tête enfouit dans l’oreiller. Alors, excité au plus au point, la bête sauvage embrasa mon étoile noire avec force, me prit contre ma volonté sans aucune délicatesse, ni tendresse. Ma chair se déchira, j’en poussais un hurlement de douleur.

Prenant peu à peu possession de mon âme, son désir bestial transpirait dans tout mon corps. Brûlant mon cœur, ravageant mon corps, et mes pensées,  me bouleversant au plus profond de moi-même, me plongeant entre le plaisir, la souffrance, le bien, le mal, l’amour, la haine.

C’est violents coups de reins étaient interminable, le temps c’était arrêté. Dans ma tête tout s’embrouillait, mes fantasmes dépassaient ma raison. Son râle jouissif  m’effrayait, la peur m’envahissait complètement l’esprit.

Les larmes coulèrent le long de mes joues, défaillante sous la douleur mélangé au plaisir passionné. J’étouffais sous son étreinte sauvage, écrasée sous la masse musculaire, soumise, victime de sa trique incendiaire jusqu’à ce que jouissance sans suive.

Un jour mon prince viendra…

 

Stefanie opalia

 

 

 

 

 

 

 

  • merci c.a.l

    · Il y a presque 12 ans ·
    2013 03 17 19.05.35 195

    Stefanie Opalia

  • très bien écrit pour l'expression de la relation dominée/dominant. ce qui fait la force du texte, c'est que tu ne tombes pas dans le piège de la vulgarité même si le fond est très osé !!!

    · Il y a presque 12 ans ·
    Thy48vqjok

    catysleep

  • coucou les filles merci de me donner vos ressentis sur ce texte j'ai essayer de mélanger l'amour et la violence es ce que j'espere avoir reussi...

    · Il y a presque 12 ans ·
    2013 03 17 19.05.35 195

    Stefanie Opalia

  • comment dire ....le premier qui me traite de salope je lui décapsule tête et peut-être autre chose !Les limites sont franchies et d'ailleurs le plaisir n'était pas au rendez-vous de cette baise trop brutale.Sans amour le sexe ça ne m'intéresse pas !!!

    · Il y a presque 12 ans ·
    Img 4806 orig

    la-vie-en-rose

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