la rouille de l'âme

J'entasse ma rancœur, elle devient désespoir et amertume acide. L'arrêt du tabac, mon instabilité morale, mes essais artistiques infructueux font de ma vie un calvaire sans issue louable. Mes espoirs sont morts tant mon isolement est flagrant et tant les difficultés sont grandes. J'agis, mes actes sont comme zombifiés, morts et vivants à la fois.

La lecture et la peinture sont les seules choses qui tiennent encore la route dans le sillage de ma vie merdique et pauvre. Lire et apprendre de mes semblables par le biais de conte, de romans m'aide à comprendre. Je fais de la psycho littéraire et je peins des fonds bleutés. Mais tout a ses limites, tout a une limite, comme mes nerfs. Les patchs ne sauvent pas de la perdition et il faut vraiment que je décroche, le tabac c'est déjà fait mais de la douleur que procure l'assurance d'un espoir de reconnaissance de mes arts, quel qu'ils soient.