La sieste

coquelicotcanut

La plus petite nouvelle

L’après-midi je fais la sieste et il est bien connu que l’on ne doit pas me déranger.

Voilà qu’hier quelqu’un ouvre la porte,  je fais semblant de dormir.

Puis des bras musclés soulèvent vigoureusement mon corps endormi et le placent maladroitement  dans une cage, c’est la panique.

Je me retrouve dehors, des rafales de vent me font tressaillir, mon cœur bat à toute vitesse, que va-t-il m’arriver ? Des sons inconnus, la puanteur de la pollution et des pas qui accélèrent.

Me voilà arrivée, un homme en blouse verte me libère : ma toute première visite chez le vétérinaire.

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