La triste aurore

Blackat

À Aurore et Mathilde, parties trop tôt ...

Je l'ai croisait un matin pluvieux

où l'acier froid et limpide des cieux,s

inondait autour d'elle le monde

et emperlait d'eau sa chevelure blonde.


Semblable à une déesse des pluies,

née des pleurs de la terre à l'Aurore

avançant presque sans bruit

une fleur dans ses cheveux d'or


Que voulez-vous, je ne suis qu'un homme !

Comment aurais-je pu ne pas l'aimer ?

Ses caresses avaient fait l'effet d'un baume

sur mon cœur blessé et mal cicatrisé.


Elle seule avait pu détruire

cette haine qui m'avait façonné,

et calmer les martyres

qui chaque jour me dévoraient.


Elle seule de ces murmures,

apaisants et amoureux,

avait pu panser mes blessures

et me rendre heureux.


Mais la vie, telle une pierre, un diamant,

scintillante mais tellement dure,

s'envole souvent, sépare les amants

et met un terme aux espoirs du futur


Pourtant elle était belle, pleine de jeunesse et de vie,

pourtant pour elle, brillaient les étoiles dans la nuit,

vingt-quatre ans, l' âge auquel on a su,

qu'elle s'en irait avant d'avoir vraiment vécu,


Quelle est cette cruelle ironie,

qui fait que l'on perd toujours un être chéri ?

N'aurait t-on pas pu m'emmener à sa place,

qu'elle puisse vivre, d'un autre s'éprendre

la mort a t-elle donc un cœur de glace

Pour transformer ainsi ce corps aimé en cendres ?


Je m'en souviendrai toujours, il avait plu cette nuit-là,

j'étais resté à son chevet,

j'écoutais son souffle de plus en plus étroit,

courageuse et amoureuse, elle me souriait.

Mais cela n'était plus que l'ombre de son ancienne gaieté.

En ces belles journées où elle pouvait encore courir,

où l'air chaud de l'été s'emplissait de nos rires.

Cette nuit-là elle me fit promettre à haute voix,

qu'après elle je chercherais une autre à étreindre,

je lui promis, tout en sachant déjà,

que ce serment serait impossible à atteindre.


Pourtant cela la calma et après un dernier baiser

où je vis défiler nos vies entrelacées,

nous avons par la fenêtre regardé les étoiles pâlir

et avec elles s' envoler nos rêves d'avenir


Puis, comme l'aurore illuminait une dernière fois son visage souriant,

la nuit couvrit son regard et elle s'en alla en soupirant.

Elle mourut comme elle avait vécu sur terre,

belle, jeune et entourée de lumière.






  • hm hm... Votre définition de ce qu'est la poésie laisse à désirer... vous avez volontairement rédiger un texte médiocre, par défi ou humour, ou êtes-vous véritablement limité? Voilà ce que je me demande...

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Default user

    lesombre

    • Vous m'en direz tant mon vieux! Bien sûr il me tarde de voir ce que vous nous écrirez.

      · Il y a plus de 6 ans ·
      34cf88ab

      Blackat

    • Sachez que je préserve mes écrits pour moi seul. Mais je demeure un juge excellent pour les autres.

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Default user

      lesombre

    • Que cela me semble pratique...

      · Il y a plus de 6 ans ·
      34cf88ab

      Blackat

  • Triste...on ressent un chagrin qui pourtant, ne nous appartient pas...donc bravo !! ;o))))

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Photo moto

    cha-cha-touille

    • Merci cha-cha-touille ! Votre commentaire me va droit au cœur !

      · Il y a plus de 8 ans ·
      34cf88ab

      Blackat

  • Merci, à vous aussi !

    · Il y a plus de 8 ans ·
    34cf88ab

    Blackat

  • Magnifique, émouvant !
    (juste un petit conseil : corrigez vos fautes d'orthographe, cela nuit un peu à votre très beau texte)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Merci pour ce conseil Louve. Je vais le suivre dans les plus brefs délais.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      34cf88ab

      Blackat

    • Effectivement il y avait beaucoup de fautes. Merci.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      34cf88ab

      Blackat

    • Je vous en prie ! Ceci dit presque tout le monde en fait, moi la première ! Bonne journée à vous !

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Louve blanche

      Louve

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