La vie

Léa Juan

La vie …

Pousser notre premier cri,

Faire nos premiers pas,

Première fois que l’on souri,

Première fois que l’on mange un vrai repas.

Etre le centre de l’attention,

Faire réunir tout un peloton,

Juste pour que l’on vous porte

& qu’on se moque de vos premières quenottes.

Tous ces gens vous font mal à la tête,

Vous voulez juste que là fête s’arrête.

Un peu de calme et de tendresse,

D’amour et de caresse….

Contre les seins de votre mère

Sous le regard attendrit de votre père.

Enfin tout est fini, Enfin un peu de répits.

Puis vous grandissez

et vous vous mettez à tout casser…

Vous enchaînez les bêtises,

Et vous faire gronder n’empêche pas vos sottises

. Puis premiers pas à l’école,

Où vous prenez la maîtresse pour une folle,

Sans compter sur les copains,

Avec qui vous passez aux mains.

Premières bagarres,

Vos parents en ont déjà marre.

Premiers savons,

Car vous n’apprenez pas vos leçons.

Puis vous évoluez encore,

Sans pour autant qu’augmente votre score.

Le collège enchaîné du lycée,

Les garçons et les filles vous essayez.

Premiers baisés…

Jeu ou Amour tout frais ?

Première fois,

Après avoir pris enfin confiance en soit.

Premiers Amours,

Première ruptures.

Même le chocolat,

Ne vous console pas,

Alors vous pleurez sur les épaules

De vos amis qui vous console.

Vous versez ces quelques larmes

Pour que se soulage enfin votre âme.

Mais la vie continue,

Et les problèmes s’accentuent,

On se plonge dans le travail,

Ca va plus ou moins mal.

Les premiers jours de votre job,

 Tous vos supérieurs avec dédain vous snob

Mais petit à petit,

Vous vous faites des amis.

Avec qui vous partagerai votre intimité,

Il ou elle hante vos pensées,

Même les plus réservées,

Vous vous mettez à en rêver,

Des rêves de plus en plus osés.

Aussi il ou elle vous plait,

Alors vous passez aux aveux,

Vous lui dîtes que vous l’aimez,

Ce qui ne rend votre couple que plus heureux.

Votre bonne humeur ne vous fait faux-bon,

Et vous enchaînez les promotions,

Vous croyez que le sommet des bonnes nouvelles et atteint,

Mais vous apprenez que vous ou elle est enceinte.

Vous êtes au comble de votre joie

Et ne regrettez en aucun cas vos choix.

Neufs mois où vous allez attendre ce bébé,

Neufs mois oubliés quand finalement il né !

Alors vous en profitez,

Pour avec votre conjoint vous mariez.

La famille, les amis y assistent,

Tous, sans exception vous félicitent.

Votre vie n’est faite que de bonheur

Pas l’ombre d’un moindre malheur,

Vous vous endormez après cette journée ensoleillée,

Vous posés la tête sur l’oreiller,

Prétextant être fatigué,

Pour repenser à cette journée en aucun cas gâchée.

Et enfin, vous fermes les yeux,

Toujours aussi heureux.

Le temps passe,

Tels que les amourettes quand vous étiez jeune,il défile,

Autour de vous, tout vous dépasse,

A partir du moment où vous prenez des rides.

Vous devenez grand-père ou mère,

Et vous apprenez à tout refaire…

Changer les couches,

Aider pour les douches,

 Donner le biberon,

A cet enfant tout mignon,

Fruit de votreprogéniture,

Assurant vos descendances futures.

La vieillesse vous rattrape,

L’arthrose vous frappe…

Vous vieillissez de plus en plus,

Et vous avez l’impression que le temps fuse.

Votre conjoint meurt,

Vous lâchez quelques pleurs,

Vous attendez que la mort vienne vous prendre,

Car vous ne voulez plus vous défendre,

Vous ne voulez plus lutter,

Juste laisser le croque-mort l’emporter….

Ce qui finit par arriver,

Car votre cœur un Lundi s’est arrêter.

L.

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