La vie, l'amour

La vie, l'amour, la paix, noter des phrases dans un carnet

, parler l'anglais, le nippon, le finnois, qu'importe la langue l'important c'est de se faire comprendre par les gestes du quotidien et de l'universel, ce n'est pas vrai que la Grèce antique fut un havre de paix et de raison, on avance des théories, des à priori, les stéréotypes ont la peau dure. Retrouver un ami en Allemagne, en Italie, se faufiler dans le train  de l'espérance parmi des voyageurs infinis, nous le sommes tous dans nos rêves et nos pensées. Se passer en boucle les chansons de la veille histoire de continuer la nuit dans un jour fiévreux malgré la neige et le froid, il a plu trois jours et trois nuit, le fleuve est sorti de son lit, a inondé la digue et le bord de la route, il ne fait pas bon vieillir dans nos contrées même si on les aime à l'infini.

Se reprendre à espérer face à un film, un conte de Grimm, de Perrault, écrire pour les gens qu'on aime, crier leur nom dans un matin frileux, aimer la poésie, la bonne chère, Gargantua et Rabelais. Me mettre aux classiques français, latins ou grecques, retrouver une genèse au dénouement heureux, malheureux, à la catharsis poignante, il n'y a pas de destins paisibles car la vie est ainsi faite. Chercher la définition du terme "destin" dans le dico, se faire une idée de notre vie, la mienne je la veux gaie comme un pinson, fraîche comme un gardon. J'aime ces expressions, elles me ramènent à des années en arrière à ma prof de français d'un début de collège glorieux, souriant comme la lune dans la nuit. Halo, allô, à l'eau, jouer avec les mots, les contourner, les détourner, caresser le doux souvenir d'un départ en colo...