L'absence de tes silences
compteclos
Les orages se déferlent sur les océans fous,
Et toi tu me regardes, l'âme dans le flou,
Peut-être notre amour était trop fort,
Peur-être notre amour était trop mort,
Plus rien ne se désigne comme beau,
Plus rien ne se noie dans les flots,
Seulement nos deux êtres enlacés et éteints,
Seulement nos corps entremêlés dans nos draps de satin,
L'aube se lève sur ton sourire préconçu,
Tu ouvres ta bouche décousue,
Tu me murmures ces quelques mots que toi seul sait murmurer,
Alors je succombe à tes caresses et te confie mes pensées,
Érotiques, blasphématoires ou amoureuses,
Et l'on fait l'amour, de manière sulfureuse,
Puisqu'il n'y a que cela qui compte,
Puisque seul toi sait comment l'on me dompte,
Me chevaucher, m'aimer, me dominer, m'extasier,
Tu sais le faire, à ta manière, sans t'y opposer,
Parce que je suis la femme tordue aux pensées érudites mais malsaines,
Parce que tu es l'homme intellect traînant ses peines,
Sans doute cet amour était prémédité par un Destin sans nom,
Sans doute ce mauvais tour n'était que le maître de ton prénom,
Tu avais tout déjoué, et relancé les dés face à mes démons,
Et tu me regardes me déshabiller dans l'ombre,
Puisqu'il n'y a que ça de vrai dans ce bas monde,
L'amour déchirant, explosant telle une bombe,
Le cataclysme euphémisme aux sentiments,
La douleur tranchante et les faux-raccords de l'instant,
S'il faut s'aimer, acide sous la peau,
Alors je t'aimerai, à m'en courber le dos,
Fais de moi ton seul désir, à demi-mots,
Fais de moi ton seul plaisir, ton joyau.
J’adore vos mots
· Il y a environ 7 ans ·nehara
Merci beaucoup !
· Il y a environ 7 ans ·compteclos