Labyrinthes

Elsa Lafontaine

Labyrinthes empruntés par des hommes

Sans noms,sans visages

Aux corps célestes et purs

Aux formes arrondies,adoucissant leurs cris

Aux formes alourdies, pourtant marchant

Sans bruit

Suivant le chemin du hasard

Le chemin de nulle part...

Ils se sont assoupis et ont repris leur marche

La marche de l'étrange, la marche sous le soleil

Soleil qui les émerveille, nourrit leurs cellules

Ou tel un Icare les brûle à la moelle,leur

Eblouit les yeux,leur enlève la vue

Pour les plonger dans les ténèbres de l'infini...

Et la nuit sacrée se révèle enfin

Perlée d'étoiles et élégante comme

Un manteau de soie

Enveloppant ces natures de sa douceur nourricière

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