L'amour au bord de la rivière

fidelio

Alex m'avait été présentée lors d'une soirée organisée par mes parents à la maison. Elle était la fille d'un couple qui faisait partie de leur amis. Alex et moi étions tous deux célibataires. De mon côté, je sortais tout juste d'une rupture douloureuse et l'idée d'un rendez-vous arrangé ne me réjouissait qu'à moitié. D'ordinaire, j'étais plutôt attiré par les grandes blondes, fines aux cheveux longs. Alex était petite, avec des rondeurs et portait les cheveux courts. Elle n'était à priori pas mon genre et pourtant, dès le premier regard, j'étais tombé sous le charme de ses yeux bleus, de son sourire solaire et radieux. Il faut savoir être ouvert d'esprit dans la vie ! Avec Alex, j'étais prêt à revoir tous mes critères.
Dès le début, le courant passa et nous nous entendîmes à merveille. Une belle complicité naquit entre nous, au grand bonheur de nos parents respectifs. Nous décidâmes de nous revoir – sans nos familles, cette fois ! Nous laissâmes passer la semaine (non sans échanger quelques SMS chaque jour), chacun de nous étant absorbés par la préparation de ses partiels. Alex étudiait la médecine et moi, j'étais étudiant en art. Le week-end arriva. Nous étions au mois de juin. Il faisait beau et chaud. Le permis en poche, je proposai à Alex une petite virée en voiture au bord de la rivière avec, au programme, balade et pic-nic au bord de l'eau. Aventurière dans l'âme et amoureuse de la nature, elle accepta avec joie. Ce jour-là, j'allai la prendre en voiture chez elle et nous prîmes la route en direction de notre destination : la rivière.
Alex avait opté pour une robe d'été sexy, qui mettait ses formes en valeur, ainsi qu'une paire de sandales pour pouvoir évoluer librement dans la nature. Je me demandai, en la voyant arriver, si son choix vestimentaire était innocent ou délibéré. Durant le trajet, je tentai tant bien que mal de me concentrer sur la route, ne pas trop lorgner sur son généreux décolleté. A plusieurs reprises, alors que je passai les vitesses, nos mains s'effleurèrent, ce qui me troubla au plus au point. Nous parlâmes de tout et de rien durant le trajet et la conversation coula d'elle-même. A la manière dont elle passait les doigts dans sa chevelure, entortillant ses boucles autour de son index à la manière d'une langue sur un pénis, à sa manière de sourire à pleine bouche, de rires à chacune de mes blagues, même les moins drôles, je compris que son intérêt pour moi était grand. Le mien l'était tout autant. Rien qu'à la regarder, je bandais déjà. Je fis du mieux pour me contenir. Une érection aurait été affreusement gênant et probablement fait mauvais effet !
Nous finîmes par arriver sur place, aux alentours de midi, après une heure de route. Je garai la voiture au parking le plus proche de la rivière et nous sortîmes nos affaires. Tandis que je m'occupai de prendre le sac de provisions, Alex s'occupa des serviettes. Nous empruntâmes un étroit sentier en pente qui conduisant au bord de la rivière. A un moment, le terrain devint plus difficile. Alex trébucha et me tomba dessus. Je pus sentir, en la rattrapant, sa poitrine abondante pressée contre moi. J'en frémis. Alex était petite et m'arrivait à peu près au niveau de l'épaule. La tenant au creux de mes bras, je me sentis fort et protecteur. Je me risquai alors lui prendre la main, pour l'aider à ne plus tomber. Peut-être faisait-elle exprès d'être maladroite pour rechercher mon contact, mais je m'en moquais. Sa main était si douce.
Le sentier se poursuivit le long de la rivière, jusqu'à déboucher sur une plage de galets blancs. A l'exception des quelques canoës-kayaks qui longeaient occasionnellement la rivière, nous étions seuls. Nous y installâmes les serviettes tout près de l'eau, et attendîmes avant de déballer le repas. Ni elle ni moi n'avions faim pour l'instant. De mon côté, j'avais faim d'autre chose. Faim d'elle. Alex s'était déjà allongée sur sa serviette, les yeux fermés, à prendre le soleil en silence. Je n'osais la déranger et en profitai pour l'admirer de haut en bas. Elle avait retiré ses sandales pour plus de confort et le bout de ses pieds traînaient dans l'eau. Le vernis rouge sur ses orteils contrastait avec la blancheur des galets et le vert des algues tout près de nous. Sans être fétichiste, je trouvais cela beau et sensuel. Alex était belle de la tête aux pieds, vraiment sexy, et je mourrais d'envie de le lui dire. J'aurais voulu lui proposer un massage, des pieds par exemple, ou des peut-être épaules pour commencer. Un massage du torse était inenvisageable ! D'ordinaire si spontané, j'ignorais quelle timidité me poussait à rester inactif. Moi qui d'ordinaire n'avait aucun problème avec la séduction et pourtant face à ce petit bout de fille rondelette, je perdais mes moyens. J'avais envie d'elle et je ne tenais déjà plus.  Je brûlai du désir de la toucher, de laisser mes doigts courir le long de sa cuisse, de caresser son ventre rond puis ses seins.
Alex avait l'air de s'être assoupie. Sa position lascive dévoilait encore davantage sa poitrine, ce qui m'émoustilla d'autant plus. Tout en sachant que c'était mal, je la photographiai avec mon téléphone et décidai de m'éloigner discrètement. Je marchai environ une minute, sous  la fraîcheur de la voûte végétale, jusqu'à trouver un coin tranquille. Là, je m'adossai à un arbre, défis ma ceinture, déboutonnai mon pantalon et, tout en regardant sa photo sur mon téléphone, commençai à me masturber. Je sentis rapidement monter l'excitation en moi. J'étais presque sur le point de jouir, quand Alex surgit près de moi. Je sursautai, rangeai mon engin dans mon pantalon en laissant tomber le téléphone par terre.
- Alors, on s'amuse bien tout seul ? me lança-t-elle sur un ton moqueur.
J'étais si honteux que j'en restai muet. Alex en profita pour ramasser mon téléphone et éclata de rire en voyant la photo. - Je ne suis pas mal là-dessus, me dit-elle en riant. Tu es un bon photographe !
Je m'étais attendue à ce qu'Alex me crie de dessus, me frappe, me traite de porc, pourtant elle ne se départissait pas de son rire. La situation avait l'air de l'amuser énormément. Ma gène la rendait d'autant plus hilare. Je me sentais humilié et j'avais envie que tout cela prenne fin. J'allais bredouiller de pauvres excuses et proposer à Alex de la ramener chez elle immédiatement, quand celle-ci s'approcha de moi. D'une main ferme et déterminée, Alex me plaqua contre l'arbre et de l'autre, elle s'employa à déboutonner mon pantalon et à défaire ma ceinture. Quelques instants après, mon sexe était de nouveau à l'air libre et, sans prévenir, Alex le prit dans sa bouche. Mon membre redevint rapidement dur entre ses lèvres. Je le sentais grossir, gonfler au rythme des va-et-vient de sa bouche. Au comble de la surprise et de l'excitation, j'en profitai pour caresser ses cheveux, ses bras, son visage.
Puis Alex arrêta sa fellation et m'invita à m'asseoir confortablement contre l'arbre. Elle défit alors sa robe pour laisser jaillir son imposante poitrine. Là, elle colla mon sexe contre sa poitrine après avoir craché dessus, pour le faire glisser entre ses seins. J'étais au comble du bonheur et de l'excitation. De temps en temps, elle en profitait pour lécher mon gland. De mon côté, je caressais ses seins sensuellement. Quand le plaisir devint trop grand et que je ne tins plus, je m'agrippai à ses seins – avec juste assez de douceur pour ne pas lui faire mal – et la prévins que j'allais éjaculer. Cette dernière entreprit alors de me branler énergiquement, pointant mon sexe en direction de ses seins, jusqu'à ce que ma semence gicle sur elle et la recouvre. Alex tartina mon jus sur sa poitrine, avant d'y goûter.
- Tu as bon goût, me dit-elle en me léchant la verge.
Finalement, Alex ôta sa robe et, sans gêne, elle s'essuya la poitrine avec. Je découvris avec stupeur qu'elle ne portait pas de culotte. Peut-être l'avait-elle enlevé sur la plage de galets avant de me rejoindre ? Avait-elle l'idée de coucher avec moi depuis le départ ? Offerte à mon regard, complètement nue, Alex ne semblait souffrir d'aucun complexe malgré ses rondeurs. Elle assumait au contraire ce corps généreux, duquel se dégageait une harmonie particulière. Les seins encore couverts de mon sperme, elle me prit par la main comme si de rien n'était, marchant pieds nus sur le sentier, pour me raccompagner jusqu'à la plage de galets. Là, elle m'invita à me mettre nu aussi.
- J'ai envie de me baigner. Tu viens ?
Sans m'attendre, Alex se précipita dans l'eau en poussant un cri au contact de l'eau froide. Je vis son corps de dos disparaître progressivement dans l'eau, d'abord les chevilles, les mollets, les cuisses, les fesses et enfin le dos. Seule sa tête émergeait encore de la surface. De nouveau excité et brûlant du désir de la suivre dans l'eau, je me dépêchai d'ôter mes vêtements.
Alex commença par m'éclabousser en riant. Je t'éclaboussai à mon tour. Celle-ci répliqua et je l'entraînai sous l'eau par jeu. Remontant à la surface, Alex se jeta à mon cou comme une gosse et alors, je pus sentir de nouveau sa poitrine voluptueuse se presser contre la mienne. Le reste de son corps était également collé au mien. Saisit par la douceur de ce contact, je bandai aussitôt. Sous l'eau, mon sexe effleura le sien et je sentis mon gland frotter contre sa toison. Saisissant mon membre dur, Alex m'embrassa à pleine bouche. Je lui rendis son baiser, tout en caressant ses fesses et ses poignées d'amour, avant de remonter jusqu'à ses seins, que je saisis à pleines mains.
L'eau était froide et pourtant, nous ne grelottions même pas. Nous étions dans une bulle, tous les deux. Comme dans un rêve. Un doux rêve. Je proposai à Alex de nous étendre sur une serviette pour poursuivre nos ébats, ce qu'elle accepta. Sortant de l'eau, nous n'eûmes même pas froid. Le soleil réchauffait notre peau. J'étendis Alex par terre, lui écartai les jambes et m'enfonçai en elle dans un râle de plaisir. Les mouvements de va-et-vient qui suivirent furent délicieux, d'abord doux puis de plus en plus forts, de plus en plus rapide. Après plusieurs minutes à la prendre en missionnaire, je proposai à Alex de se mettre à quatre pattes pour la prendre par derrière. La croupe offerte, elle faisait onduler son bassin pour me faciliter l'entrée et je pouvais admirer ses fesses monter et descendre au rythme de mes coups de rein.
Nous basculâmes finalement en position soixante neuf. Allongée comme elle l'était sur moi, à l'envers, je jouissais d'une vue imprenable sur ses belles fesses rondes. Alex me suçait comme une experte et j'étais au comble de l'extase. De mon côté, j'appliquais à lécher son clitoris du mieux que je pouvais mais mon plaisir me distrayait et j'avais du mal à me concentrer sur ma tâche. Les gémissements d'Alex se mêlaient aux sons de la rivière. Bientôt, j'enfonçai deux doigts dans son vagin pour augmenter son plaisir. Tandis que je la léchais, j'effectuai des mouvements de va-et-vient avec mon index et mon majeur. Au bout d'un moment, après qu'elle soit bien trempée, je me sentis suffisamment confiant pour glisser un doigt dans son petit trou. Alex poussa un petit cri de surprise mais me laissa faire. Elle m'incita même à continuer. J'humidifiai mon doigt en le portant à ma bouche, avant de le réintroduire en elle.
Après avoir profité d'une fellation intense et parfaitement exécutée, je me déversai dans sa bouche tel un torrent. Alex avala tout et continua de me sucer lentement et doucement. A présent, elle léchait tendrement mon sexe sensible, de la base jusqu'au gland, et je dois dire que j'adorai ça. Jusqu'à ce jour, j'ignorais qu'on pouvait continuer à éprouver autant de plaisir après l'éjaculation. Je finis par la faire jouir à son tour, à l'aide de ma langue et de mes doigts. Son corps tout entier fut ébranlé d'une secousse puis elle s'écroula sur moi en poussant un long soupir.
Nous nous allongeâmes côte à côte, nus l'un contre l'autre, pour nous embrasser pendant près d'une heure. Je n'osai me l'avouer, mais ce que je ressentais pour elle était proche du sentiment amoureux. Finalement, nous nous endormîmes l'un contre l'autre. Plusieurs canoës-kayaks passèrent probablement durant nos ébats ou pendant que nous dormions, nus et enlacés, mais nous n'en avions cure. A ce moment-là, nous étions seuls au monde.
Dix ans ont passé depuis cet événement. Alex et moi nous sommes mariés depuis et avons fondé une famille. Dès que nous en avons l'occasion, dès qu'il fait beau et chaud, nous faisons garder les enfants pour nous offrir une petite virée au bord de la rivière. Là, nous nous rendons sur notre plage pour y faire l'amour comme deux amants qui se découvrent pour la première fois et expérimentons, à chaque fois, ce plaisir des sens et cette magie que seuls offrent les ébats en pleine nature.
Le 25/03/2020, pendant le confinement.
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