L'amour est un plat qui se mange froid

stockholmsyndrom

Réfléchir, a rien

Re fléchir, en vain

Je sens le surplus

Sang pour cent superflus

Sans pourtant

Sous perfu

Saborder ma sangsue

La plonger dans l'abîme

La regarder des cimes

Et la voir qui s'abime

Avant qu'elle me décime

Elle fut mon millésime

Muse de mes milles rimes

La seule qui eut comptée

Les effets escomptés

Mais les contes de fée

Ne vivent que dans les livres

Et puis les comptes faits

Le qui m'aime me suivre

Les effets estompés

Voila que je m'enivre

Je suis lasse et défait

Assoiffé, je me livre

Au néant

Sous la nuit

 S'imbibant

Sur l'ennui

Ma déesse

Allégresse

De ta détresse, j'ai fais des tresses

Et je trace, en arabesque

Les frasques de nos fresques

Sur tes pommettes, plus salées

Que le bleu amoureux

Moi j'ai bu l'océan

Du néant de tes yeux.

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