L'amour est un plat qui se mange froid
stockholmsyndrom
Réfléchir, a rien
Re fléchir, en vain
Je sens le surplus
Sang pour cent superflus
Sans pourtant
Sous perfu
Saborder ma sangsue
La plonger dans l'abîme
La regarder des cimes
Et la voir qui s'abime
Avant qu'elle me décime
Elle fut mon millésime
Muse de mes milles rimes
La seule qui eut comptée
Les effets escomptés
Mais les contes de fée
Ne vivent que dans les livres
Et puis les comptes faits
Le qui m'aime me suivre
Les effets estompés
Voila que je m'enivre
Je suis lasse et défait
Assoiffé, je me livre
Au néant
Sous la nuit
S'imbibant
Sur l'ennui
Ma déesse
Allégresse
De ta détresse, j'ai fais des tresses
Et je trace, en arabesque
Les frasques de nos fresques
Sur tes pommettes, plus salées
Que le bleu amoureux
Moi j'ai bu l'océan
Du néant de tes yeux.
Bravo pour les deux derniers vers. Ils rentrent dans le cerveau et s'imposent.
· Il y a plus de 10 ans ·elisabetha
Merci.
· Il y a plus de 10 ans ·stockholmsyndrom