l'amuse s'amuse

fanche

des soirs affolants ou je frise l'hystérie

Les jours passent et je m'entête
à vouloir t'amadouer.
Puéril et futile quête
quand je te regarde danser.

Tu tourbillonne comme flamme dans l'âtre,
tandis que je m'époumone à créer.
Vouloir capter ton regard noirâtre
pour le coucher sur le papier.

Mais ma plume reste silencieuse,
et toi tu continue à virevolter.
Je te préférai encore boudeuse,
plutôt que de m'ignorer.

afin de ne plus souffrir,
au suicide artistique j'ai pensé.
Tu ne te verra même pas mourir,
lorsque la feuille sera froisser.

C'est dans ton dernier soupir,
alors que le stylo sera à peine rangé.
que mes doigts se mettront a frémir,
et que j'aurai envie de crier.

Les cendres se mettent à fleurir,
tel le phénix tu renais.
Les lignes se mettent a se noircir,
et enfin toi ma muse tu me souriais.

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